14 décembre 2024

Sainte Odile

Auteur/autrice : Jean-Pierre Vidalain

En lien avec les lectures de ce Dimanche

2ème Dimanche de l’Avent.

« L’an quinze du règne de l’empereur Tibère » (Lc  3, 1).

Après avoir consacré les deux premiers chapitres de son Evangile à décrire le tout débuts de la vie de Jésus, à commencer par l’Annonciation, saint Luc aborde sa vie publique. Il le fait de manière très solennelle en citant les grands personnages qui se partageaient le pouvoir dans la région à l’époque.

Le mystère de l’incarnation va jusque là: le roi de l’univers s’est abaissé jusqu’à devenir le sujet des roitelets humains.

Tout le bassin méditerranéen, à l’époque, était sous la domination, de l’empereur de Rome: Auguste (27 av. J.C. – 14 ap. J.C.), donc au moment de la naissance de Jésus, puis Tibère (fils adoptif d’Auguste, 14-47 ap. J.C.) au moment de sa vie publique et de sa mort. Mais, localement, ce que l’on appelait « le pays des Juifs », unifié sous la tutelle du roi Hérode le Grand depuis l’an 40, a été divisé en plusieurs petits royaumes à la mort d’Hérode, en l’an 4 avant notre ère. (Ce qui, au passage, nous oblige à situer la naissance de Jésus quelques années avant notre ère, le récit de sa naissance nommant expressément Hérode le Grand!).

Trois des fils d’Hérode le Grand, se partagèrent donc le pouvoir en l’an -4: pour ne citer que les régions fréquemment citées dans les Evangiles, la Galilée dépendait d’Hérode Antipas, la région au nord et à l’est du lac de Tibériade (l’Iturée et la Trachonitide) d’Hérode Philippe (habituellement nommé Philippe le Tétrarque). Quant à Archélaüs, il reçut en héritage la Samarie, la Judée et l’Idumée, au sud de la mer Morte. Mais, dès l’an 6 de notre ère, Archélaüs fut déposé et Rome reprit le contrôle direct sur son royaume, désormais gouverné par un procurateur romain. Au moment du procès de Jésus, il s’agissait de Ponce Pilate.

Marie-Noëlle Thabut

 

 

Vie et Sacrements…

Se confesser selon François…

Le sacrement de réconciliation formalise une rencontre avec Jésus qui nous attend pour nous pardonner….et nous libérer. Explications et conseils du Pape François.

« Souvent, nous pensons qu’aller se confesser, c’est comme aller chez le teinturier (pour laver une tache), précise le Pape François. La confession c’est une rencontre avec Jésus qui nous attend (…) avec tendresse pour nous pardonner. » C’est pourquoi elle« n’est pas une séance de torture, mais une fête ».

Notre baptême renouvelé

Ce sacrement « est comme un second baptême, qui renvoie sans cesse au premier pour le consolider et le rénover ». « Le baptême est le point de départ d’un très beau chemin vers Dieu, un chemin de conversion constamment soutenu par le sacrement de pénitence ». La confession restaure la relation d’amour entre le fidèle et Dieu, qui est la source du dynamisme spirituel.

Fondement évangélique

« Dans sa première apparition aux apôtres, explique François, le Ressuscité fit le geste de souffler sur eux, en disant: Recevez l’Esprit saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus (Jn 20, 21-23). Dieu lui-même a voulu que ceux qui appartiennent au Christ et à l’Eglise reçoivent le pardon à travers les ministres de la communauté. A travers le ministère apostolique, la miséricorde de Dieu me rejoint, mes fautes sont pardonnées, et la joie m’est donnée. Se confesser tout seul devant Dieu, serait comme se confesser par e-mail (….) Dieu est lointain » insiste François.

Présentation des péchés

Une préparation possible consiste à relire sa vie récente à la lumière des dix commandements, des Béatitudes ou de l’hymne à la charité….Puis « se confesser, c’est dire au Seigneur: Seigneur, je suis un pécheur, et je suis un pécheur pour telle chose, et telle autre chose. Soyez transparents avec votre confesseur conseille encore le Pape (…) Cette transparence fera du bien, parce qu’elle nous rend humbles….Dire la vérité, sans cacher, sans demi-paroles, parce que tu parles avec Jésus dans la personne du confesseur. »

Pénitence et absolution

Le prêtre peut proposer des pistes pour avancer. Il donne également « une pénitence ». Ce n’est pas une punition (!), mais une démarche de réparation du mal causé, de prière ou de service qui ont pour but de nous conformer au Sauveur. C’est alors le moment de prononcer en vérité l’acte de contrition: « Mon Dieu, j’ai un très grand regret de t’avoir offensé parce que tu es infiniment bon et aimable et que le péché te déplaît; c’est pourquoi je prends la ferme résolution, avec le secours de ta sainte grâce, de tenter de ne plus t’offenser et de faire pénitence. » Le prêtre qui porte l’étole, étend alors ses mains et prononce l’absolution.

Moments et fréquence

L’Eglise demande de confesser les péchés graves, au moins une fois par an. Pourquoi ne pas le faire aussi pour préparer les grandes fêtes et l’anniversaire de son baptême? La confession pourra ensuite, devenir plus fréquente. « Le Pape, lui, rappelle François, se confesse tous les 15 jours » de façon à affiner sa conscience,à lutter contre ses mauvais penchants et à avancer à grands pas vers les bras du Père!

Xavier Accart

Cinq caractéristiques de la Sainteté

La vie dans la Paroisse…

Annonces de la Semaine  :

  • Messes en semaines :
    • Lundi 9 décembre à 17h30 à Vers, Immaculée Conception de la Vierge Marie
    • Vendredi 13 décembre 10h00 à Vers
  • Rencontre des prêtres du doyenné :
    • Mardi 10 décembre à Vers
  • Rencontre des catéchumènes
    • Mercredi 11 décembre à 18h30 à Valliguières
  • 60 ans de diaconat permanent : 60 ans en France, 40 ans à Nîmes. Table ronde, témoignages, paroles d’épouses, verre de l’amitié …
    • Vendredi 13 décembre à 18h30 à la Maison diocésaine Nîmes
  • Messe dominicale : 3ème dimanche de l’Avent
    • Dimanche 15 décembre à 10h30 à Vers
  • Concert de Noël à Castillon par la chorale « Rien qu’un chœur » :
    • Dimanche 15 décembre, à 14h30 à l’église

 

Cela s’est passé

Souvenirs d’une belle journée pour les confirmants:

Messe dominicale : 15ème dimanche du T.O : Dimanche 14 juillet à 10h30 à Vers

Pélé VTT : du 19 au 23 août, départ de la communauté des Béatitudes à Pont Saint Esprit, arrivée à N.D. de Santa Cruz à Nîmes.

             Renseignements et inscriptions : pelevttgard@gmail.com

             https//WWW.pele-Vtt.fr/les-routes    06.95.03.27.73

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La semaine sainte 2023, dans la paroisse:

Fêtes des Rameaux:

 

 

 

 

 

 

La Vigile pascale à Castillon:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 24 Août 2019: prière « mémoriale » à ND du Gardon

La prière à ND du Gardon

Recueillement à ND du Gardon

La semaine Sainte dans la Paroisse

Le chemin de Croix à Valliguières

La chapelle St Pierre, terme du Chemin de Croix de Valliguières
Veillée pascale à Remoulins
Jour de Pâques à Vers

Art et Liturgie

Notre Dame du Gardon

Les villages de Castillon-du-Gard et Vers-Pont-du-Gard protégés de l’explosion du dépôt de munitions

Nous voici à 80 ans, à une dizaine de jours près, de l’événement d’août 1944 que cet oratoire commémore depuis 1946. 80 ans, c’est à peu près le temps où l’histoire devrait prendre le relais de la mémoire. Mais l’histoire a besoin de sources écrites et de traces matérielles, et elles sont rares. Quelques personnes encore, à Vers et Castillon, peuvent nous parler du drame de cette époque pour l’avoir vécue. Si l’on associe leurs souvenirs à ceux qui ont déjà été transcrits ces dernières décennies et aux quelques archives qui les corroborent, voilà ce qu’on peut aujourd’hui en dire.

Le contexte (l’angoisse)

Depuis novembre 1942, les armées allemandes avaient étendu leur occupation de la France à la zone sud où nous sommes. Elles avaient constitué entre la gare du Pont-du-Gard et les villages de Castillon et de Vers, pour alimenter toutes leurs positions du midi, un arsenal massif de balles, grenades, torpilles, roquettes bombes, l’un des deux plus importants sur le territoire français (48 000 tonnes d’explosifs réparties en 159 îlots sur 36 hectares)[1], si important qu’après la fin de la guerre l’armée de l’air française mettra trois ans à démanteler ce dépôt. A l’été 1944, il venait encore de grossir : rien que pour la seule journée du 15 juin 1944, 100 wagons de munitions avaient été déchargés à la gare du Pont du Gard[2]. Or le débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, puis le débarquement de Provence, le 15 août, provoquèrent une effervescence armée jusque dans nos villages, à cause des mouvements des troupes allemandes dans un sens puis dans l’autre, dans un désordre croissant, et des attaques aériennes destinées à préparer puis appuyer la progression des Alliés. Ce n’était plus surtout les villes, les positions militaires et les infrastructures stratégiques (les ports, les ponts, les usines…) qui se trouvaient directement menacées ; de partout, le danger se rapprochait et occupait les esprits des adultes. Ainsi, au mas de Rafin, une famille[3] s’était creusé un tunnel pour y accueillir tous les cousins en cas d’alerte au bombardement.

L’événement (le soulagement)

Le débarquement du 15 août est une réussite et la progression des armées alliées vers la vallée du Rhône s’avère rapide. Dès le 16 août, les armées allemandes, sauf à Marseille et Toulon, reçoivent l’ordre de se replier vers le nord pour y renforcer le barrage mis en place contre les Alliés. D’un point de vue militaire, le commandement allemand, en partant, ne pouvait pas laisser à disposition des Alliés l’arsenal qu’ils ne pouvaient emporter. Ils décidèrent donc d’organiser sa destruction après leur départ. A cause de la puissance explosive rassemblée et de son implantation, on a pensé, à l’époque, que sa mise à feu risquait de provoquer la destruction peut-être totale, en tout cas très importante, des deux villages de Castillon et de Vers. Les populations furent averties. A part quelques fortes têtes, la plupart des habitants quittèrent les villages, pour se réfugier, les deux jours et les deux nuits des 24 et 25 août, à distance, dans la campagne et les bois, à l’abri parfois des combes et des baumes, jusqu’à Flaux et Argilliers, en entassant dans la carriole tirée par le plus vieux cheval de la maisonnée, avec le grand-père et le bambin, le nécessaire à vivre. Les survivants de cette époque étaient adolescents ou enfants ; ils reconnaissent aujourd’hui que dans leur insouciance de l’époque ils ont pris cette aventure d’aller camper à la belle étoile d’été avec la famille et tous les camarades du village comme une partie de campagne plus amusante qu’inquiétante[4].

Mais le beau poème provençal de Louis Malbos est bien empreint quant à lui de l’angoisse et du sentiment d’impuissance qui pouvaient étreindre les adultes, conscients d’être au bord de perdre leurs villages et leurs maisons, au moment même où se faisait bien concret l’espoir de la Libération et du retour à la paix.

Or quand vint l’explosion prévue, elle s’arrêta bien vite. La ligne aérienne mise en place pour transmettre depuis le détonateur la mise à feu tout le long de l’arsenal avait été sectionnée ; un des poteaux qui la soutenait s’était effondré. On n’eut que des dégâts minimes à constater. Au plus tard le matin du 26 août, tous les Versois et les Castillonnais purent retrouver leurs maisons, soulagés. Et la libération de nos villages fut officialisée le 27[5].

Son interprétation (Qu’est-ce qu’un miracle ?)

Chute accidentelle d’un poteau ou sabotage délibéré, par des éléments de la Résistance ou même par des soldats allemands, la cause matérielle de l’échec de la mise à feu n’est pas connue avec assurance. Mais les catholiques de Vers et de Castillon avaient imploré l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie pour protéger la France et leurs villages. Leur prière était exaucée. Ils y ont vu un signe, venu de Dieu. En cela, ils se replaçaient sans trop le savoir dans une fidélité locale, puisque, selon Ferdinand Broche, dans sa monographie historique de Castillon-du-Gard[6], lorsque le choléra avait frappé Vers en 1854, et plus durement encore Castillon, ils avaient déjà attribué à la protection de la Sainte Vierge la régression rapide de l’épidémie après la fête de l’Assomption, le 15 août. Et ils se conformaient à une théologie de l’intervention de Dieu dans l’histoire qu’expriment par exemple le livre biblique de Judith ou la version hébraïque du livre d’Esther, dans lesquels le Dieu d’Israël peut intervenir sans anges ni surnaturel, par le simple cours naturel des événements et l’action spontanée des hommes. Le miracle est alors dans les bienfaits qui en adviennent.

Sa commémoration (rendre grâce et prier pour la paix)

En action de grâces, le curé de Vers obtint de l’évêque l’autorisation d’instituer une dévotion à Notre-Dame-du-Gardon, avec son pèlerinage annuel. L’emplacement où nous sommes fut choisi symboliquement aux confins de Castillon et de Vers, pour ériger cet oratoire, en pierre de Fontvieille, qui se prête plus à la sculpture que la belle pierre de Vers et de Castillon. C’est l’œuvre d’Armand Pellier, architecte, sculpteur et qui exploitait la seule carrière alors en activité de Vers, réalisée par Francisque Grinand[7], ouvrier de la carrière. Dans ses mains jointes, la Vierge protège une évocation de nos villages, où l’on reconnaît bien le clocher de l’église de Vers. L’évêque de Nîmes, Uzès et Alès, Mgr Jean Girbaud, est venu l’inaugurer et la bénir le 25 août 1946. Nous sommes reconnaissants de la présence de son successeur, Mgr Nicolas Brouwet, pour remercier le ciel encore cette année et prier avec nous pour la paix.

[1] Les Amis de l’aqueduc romain, Le village de Vers-Pont-du-Gard, 1995

[2] Maryse Cathébras, Uzès à la dérive (1939-1945), Ed. La Fenestrelle, 2021, p. 285

[3] Cecchini – témoignage de Denise Granier, née Cecchini, 2024.

[4] Témoignages d’Odette Largillière, née Daniel ; Inès Broche, née Ortuno ; Hermine Di Marco, née Cecchini

[5] A Vers en tout cas – délibération d’installation du comité local de libération

[6] Archives privées

[7] Paroisses de Castillon-du-Gard et Vers-Pont-du-Gard, Notre-Dame-du-Gardon, 1946-2006 – archives privées

 

« Le retour du Fils Prodigue » Rembrandt Van Rijn. 1669

Ce tableau, une des toutes dernières œuvres de Rembrandt, illustre la fin émouvante de la célèbre parabole de Jésus : la rencontre du fils perdu et de son père en Luc 15, 11-32. Il invite à méditer non seulement sur le message transmis par le père, mais aussi sur celui du fils.

Quelques précisions pour mieux comprendre cette peinture.

Rembrandt a une soixantaine d’années quand il réalise cette œuvre. C’est un homme ruiné par les faillites et surtout usé par les deuils : il pleure encore la mort de son propre fils, Titus, et va mettre toute son intériorité, toute sa sensibilité spirituelle, à peindre le père et le fils. Sans aucun doute, Rembrandt se représente dans l’attitude du père rempli d’amour et de miséricorde, mais il est aussi le prodigue ruiné et rempli de désolation. Rappelons que Rembrandt avait peint dans sa jeunesse, en 1636, « le Fils Prodigue à la Taverne ». Il s’agirait d’un auto portrait de lui-même et de son épouse Saskia, où l’on reconnait le moment de la parabole dans lequel le jeune homme dilapide l’héritage paternel.

Le Fils Prodigue à la Taverne

Dans son ensemble.

Malgré son titre, ce grand tableau ne présente aucun élément de la parabole et n’a aucune connotation religieuse. Il s’agit essentiellement d’un père qui accueille son fils. Toute l’intimité entre le père et son enfant est mise en évidence : Rembrandt est à la fois, l’un et l’autre !

Regardons le père.

Il est à la fois massif et fragile par son maintien et son visage. Le visage est ridé et presque aveugle ; les yeux sont usés d’avoir attendu l’improbable retour, sans compter toutes les larmes furtives écoulées. Ce visage traduit toute la tendresse du père, toute sa plénitude. Il a une stature arrondie, presque ovale ; il s’abaisse devant son fils, ému de compassion. Les mains lumineuses, sont posées comme un manteau sur les épaules de son fils. Il est possible de distinguer une main masculine et une main féminine. Elles sont tendres et fortes, comme l’amour de l’homme et de la femme.

Regardons le fils.

Une nuque de bagnard, des plis froissés, des talons rabotés, des cicatrices qui traduisent le désarroi, l’échec, la ruine, la peur… Il s’attend à être jugé, il n’ose croiser le regard de son père… et il découvre qu’aux yeux de son père « le dernier des derniers est le premier de tous » ! Où se trouve-t-il ? Dans les mains et les bras de la Miséricorde… Cette miséricorde exprimée par le visage du père, s’écoule sur les épaules du fils, descend jusqu’au talon et la plante du pied.

D’autres personnages apparaissent dans le tableau….témoins de la miséricorde du père. Un homme drapé dans sa droiture, sa verticalité, semble être l’inverse du père… Il y a le fils ainé, enfermé dans son ressentiment. Il ne comprend pas, lui qui a toujours dit oui, lui qui a toujours été soumis, lui qui est sans reproche ! Jaloux, en retrait, son cœur n’y est pas ! Peut-être qu’avec le temps, il pourra lui aussi, être témoin de la miséricorde du père, et se réjouir de la bonté d’un cœur qui dépasse la justice…

Quelques réflexions.

  • Le tableau, comme la parabole, met l’accent sur la patience et l’amour du père qui ne se lasse pas d’attendre. C’est la parfaite image d’un Dieu d’Amour qui donne sans calcul, qui accueille et pardonne sans limite…
  • Mais il ne faut pas oublier la démarche de conversion du fils. Le repentir n’est peut-être pas au centre de la parabole. Se convertir, c’est fondamentalement se laisser aimer par Dieu, en se laissant saisir, relever, envelopper de sa miséricorde. Et c’est bien la conversion qui suscite joie et allégresse….au point de sacrifier le veau gras!

Sources :

  • Paul Baudiquey : « Rembrandt, l’Evangile intérieur ».
  • Philippe Abadie : « La Bible sous le regard de l’art ».
  • Jacques Descreux : « Les paraboles dans les Synoptiques ».

Prière, liturgie, spiritualité

 

 

Prière commune pour le 5ème anniversaire de Laudato Si

Dieu aimant,
Créateur du ciel, de la terre et de tout ce qu’ils contiennent.
Ouvre nos esprits et touche nos cœurs, afin que nous puissions faire partie de la création, ton don. Sois présent pour les personnes dans le besoin en ces temps difficiles, en particulier les plus pauvres et les plus vulnérables.

Aide-nous à faire preuve de solidarité créative pour affronter les conséquences de cette pandémie mondiale.
Rends-nous courageux pour accepter les changements visant à la recherche du bien commun.
A présent plus que jamais, puissions-nous nous sentir tous interconnectés et interdépendants.

Fais en sorte que nous réussissions à écouter et à répondre au cri de la terre et au cri des pauvres.
Puissent les souffrances actuelles être les douleurs de l’accouchement
d’un monde plus fraternel et durable.

 Sous le regard bienveillant de Marie Auxiliatrice,
nous te prions par le Christ Notre Seigneur.
Amen.

 

Lettre de Saint Paul aux Romains

Jusqu’en Septembre, nous allons lire en 2ème lecture, la lettre de saint Paul aux Romains.

Cette lettre est la plus longue des lettres de Paul. Elle a joué un rôle important dans l’histoire de l’Eglise. Elle est l’un des textes sur lesquels catholiques et protestants ont concentré le plus de difficultés à se comprendre. Source de tensions à une époque, elle est aujourd’hui, un texte fondamental pour l’oecuménisme.

Cette lettre a été rédigée dans les années 60. Paul écrit à une communauté qu’il n’a pas fondée et qu’il ne connait pas personnellement. Il semblerait qu’elle soit composée de juifs, mais aussi de pagano-chrétiens. Paul s’adresse constamment aux destinataires comme à des croyants d’origine païenne et pourtant, il fait un tel usage de l’Ancien Testament et pousse si loin sa réflexion sur la destinée du peuple juif,qu’il est difficile de penser que ses destinataires ne soient pas des familiers des Ecritures juives.

Le véritable sujet de la lettre est énoncé au premier chapitre, versets 16 et 17: « En effet, je n’ai pas honte de l’Evangile, car il est puissance de Dieu pour le salut de quiconque est devenu croyant, le juif d’abord et le païen. Dans cet Evangile se révèle la justice donnée par Dieu, celle qui vient de la foi et conduit à la foi, comme il est écrit: Celui qui est juste par la foi, vivra. » Toute l’épître cherche à expliquer cette affirmation.

Elle comporte trois parties d’importance inégale: une partie dite doctrinale (1, 18 à 11, 36), une partie morale (12, 1 à 15, 13) et une partie conclusive (15, 14 à 16, 23). La première partie développe le thème qui lui est le plus cher: que l’on peut résumer ainsi  » c’est la foi qui sauve ». La deuxième partie en tire les conséquences qui en découlent dans la vie des croyants. Elle est une exhortation à une vie filiale et fraternelle dans le Christ. L’épître pourrait prendre fin avec la bénédiction de 15, 33. Et le chapitre 16 aurait pu être rajouté lors de sa transmission à une autre Eglise.

Cette lettre est très riche est mérite d’être lue et méditée.

Notre Dame du Gardon – 2019

Prière inspirée de l’Acte de vénération du pape François, décembre 2013

Tu es la toute belle, ô Marie !

En toi se trouve la joie parfaite

de la vie bienheureuse avec Dieu.

Fais que nous ne perdions pas le sens

de notre chemin sur la terre :

Que la douce lumière de la foi éclaire nos journées,

que la force consolante de l’espérance oriente nos pas,

que la chaleur contagieuse de l’amour anime notre cœur,

que nos yeux à tous restent bien fixés là, en Dieu,

où se trouve la vraie joie.

Tu es la toute belle, ô Marie !

Ecoute notre prière, exauce notre supplication :

que la beauté de l’amour miséricordieux de Dieu

en Jésus soit en nous.

Merci de poser sur chacun de nous un regard de bonté et de miséricorde tout particulièrement sur

  • ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur
  • ceux qui sont éprouvés par les difficultés de la vie
  • ceux qui subissent des conflits
  • ceux qui cherchent un sens à leur vie

Nous te confions tout particulièrement les enfants et les jeunes, nos villages de Vers, Castillon et tous les villages de l’Ensemble paroissial. Notre Dame du Gardon, accompagne l’Eglise dans son pèlerinage sur la terre et tout spécialement nos frères chrétiens du Burkina qui vivent des heures difficiles.

Fais de nous des serviteurs de la paix pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen

La lettre aux Hébreux

La lettre aux Hébreux ne porte aucun nom d’auteur. Elle n’indique pas non plus à qui elle s’adresse. L’auteur est de culture grecque, mais il connait très bien les textes de l’Ancien Testament. Il écrit à des chrétiens qui sont sans doute d’origine juive. Ces chrétiens sont découragés. Certains ont même envie d’abandonner leur foi. Par sa lettre, l’auteur cherche à les encourager et à approfondir l’enseignement reçu.

L’épître est pleine de citations de l’Ancien Testament ou de réminiscences de la Torah. Elle est une explication de l’Evangile et surtout du sens de la venue de Jésus-Christ, par les textes anciens.

La lecture de cette lettre est difficile à cause de la culture hébraïque sous-entendue et la connaissance de l’Ancien Testament qu’elle exige. Son style est également difficile avec un développement typique par enroulements. L’auteur semble passer d’une idée à une autre à partir d’un mot qu’il fait surgir dans une explication et qui l’entraîne dans une autre. Cependant, la lettre, qui est plutôt un traité théologique, est cohérente, voire lumineuse dès qu’on entre dans sa profondeur.

L’auteur explique Jésus en lui attribuant des rôles nouveaux: le Christ est à la fois le grand-prêtre et la victime du sacrifice. La lettre propose un développement de l’enseignement que Jésus avait laissé à la Samaritaine. La femme de Samarie avait demandé à Jésus où prier et adorer Dieu. La lettre aux Hébreux annonce la fin du rite et notamment celui qui consistait en sacrifices dans le Temple, pour être remplacé par un culte et une adoration exclusivement spirituelle. Le Christ a offert sa vie une fois pour toutes et pour toujours.

Les chrétiens marchent donc maintenant dans un chemin nouveau. Ils ne doivent pas retourner en arrière. La foi des ancêtres est donnée en exemple aux croyants. Cet exemple les encourage à traverser les difficultés et les épreuves actuelles. La fin de la lettre explique comment les chrétiens peuvent vivre avec Dieu, avec les autres, et former une vraie communauté.

Le livre de Qohéleth ou l’Ecclésiaste

Le mot Qohéleth vient de l’hébreu et veut dire « l’homme de l’assemblée », en grec, il est traduit par « L’Ecclésiaste » qui veut dire « l’homme de l’Eglise, ekklésia ». Il désigne une personne qui a une fonction dans l’assemblée ou le conseil du peuple.

Le livre de Qohéleth contient les paroles d’un sage. Le livre le présente comme un roi d’Israël, fils de David; il désigne, ainsi le roi Salomon considéré comme le plus grand sage d’Israël.

Tout le livre est bâti autour de l’affirmation « Tout part en fumée, rien ne mène à rien, rien ne sert à rien ».

  • L’introduction est un poème qui affirme que rien de nouveau n’arrive jamais sur la terre ! (1, 3-12)
  • Puis, dans un premier temps, le Sage décrit l’enquête qu’il a réalisée. Il dit tout ce qui se passe sous le soleil, la joie, la sagesse, le travail ne mènent à rien: « autant courir après le vent! » (1, 12 à 6, 9)
  • Dans un second passage, il donne ses conclusions: les humains ne peuvent pas découvrir comment Dieu agit sur la terre, et ils ne peuvent pas savoir ce qu’il adviendra après eux. (6-10 à 11, 6)
  • Le Sage conseille alors de profiter de la jeunesse et de la vie sous le regard de Dieu. En effet, la vieillesse et la mort sont le lot de chacun, comme le rappelle le second poème. (11,7 à 12, 8)
  • Le livre se termine par une conclusion (12,9-14): « Voici la conclusion de tout ce qui a été dit: respecte Dieu et obéis à ses commandements. Oui, voilà ce que tous les êtres humains doivent faire. En effet, Dieu jugera tout ce que nous avons fait, même nos actions cachées, bonnes ou mauvaises. »

Il est signifiant qu’un message d’un tel réalisme ait été retenu par la tradition biblique, sans doute est-ce parce que le livre de Qohéleth rappelle ceci: la vraie foi en Dieu n’a pas peur de regarder en face la condition humaine. Elle reconnait que l’intelligence ne peut pas tout comprendre, ni tout expliquer.

La lettre aux Colossiens

Colosses est une ville située au sud de la Turquie actuelle. Paul n’y a sans doute jamais résidé. Il n’aurait jamais rendu visite à la communauté chrétienne de cette ville. C’est un certain Epafras qui l’aurait fondée et qui en donne des nouvelles à Paul.C’est pour lui répondre que l’Apôtre, ne pouvant se déplacer car il est en prison, écrit cette épître.

Dans sa lettre, Paul rappelle les exigences de l’Evangile et surtout dénonce certains dangers dont lui a parlé Epafras. Des idées étranges circulent à Colosses: culte des anges, observation d’un calendrier liturgique juif, prescriptions alimentaires… Paul dénonce ces règles avec véhémence et rappelle que le Christ est plus fort que celles-ci. L’action du Christ les a abolies et les rend caduques.

La lettre est écrite en quatre chapitres:

1- La première partie débute par une salutation, suivie d’une prière au sujet des Colossiens, puis d’un chant qui célèbre le Christ comme le Seigneur du monde et de l’Eglise. Elle se termine par un rappel de la lutte de Paul au service de l’Eglise.

2- Dans la seconde partie, Paul dit aux chrétiens de Colosses de faire attention. Ils ne doivent pas écouter ceux qui enseignent des idées fausses, mais rester dans la foi qu’ils ont reçue.

3- Puis il donne des conseils pour mener une vie nouvelle dans le Christ en communauté, en famille et dans la société.

4- La lettre se termine par des salutations.

Le message reste toujours très actuel. C’est le Christ qui libère les êtres humains de toutes les forces ennemies. C’est lui qui libère de tout ce qui divise et sépare.

A propos du Notre Père…

« Ce n’est pas Dieu qui induit en tentation… »

La nouvelle traduction du Notre Père est entrée en vigueur le 3 décembre en France : la sixième demande du Notre Père n’est plus désormais « Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».

La version récitée jusqu’à présent, précise un communiqué de Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France, était en vigueur depuis 1966. Cette formulation « n’était pas fausse mais pouvait porter à confusion… pouvant laisser croire que Dieu tentait volontairement l’Homme ». C’est pourquoi les exégètes « pour qui la traduction de ce verset s’avère très complexe, ont estimé qu’il était désormais plus juste de changer le verbe ‘soumettre’ par ‘entrer’ manifestant ainsi l’idée du terme grec d’un mouvement, comme on va au combat, puisque c’est bien d’un combat spirituel dont il est question ».

Années A, B ou C: pourquoi ?

Le rapport entre Bible et liturgie.

Depuis Vatican II, nous sommes donc invités à lire chaque année un des trois Évangiles synoptiques. Pour l’année A, c’est l’Évangile selon saint Matthieu, l’année B, saint Marc et l’année C, saint Luc. L’Évangile selon saint Jean est lu plus spécialement lors des fêtes, durant toutes les années liturgiques. Il présente en effet des caractères distincts, qui en font un évangile à part. Le cycle des années A, B et C se répètent tous les 3 ans. Ainsi : 2016- 2017 : année A ; 2017 -2018 : année B ; 2018-2019 : année C ; 2019-2020 : année A ; 2020- 2021 : année B etc…

L’année liturgique ne commence pas avec l’année civile mais avec le premier Dimanche de l’Avent. Après le premier temps fort (Avent-Noël) viennent une première série de Dimanches du Temps ordinaire. Vient alors le deuxième Temps fort (Carême-Pâques-Pentecôte), et enfin la suite des Dimanches du Temps ordinaire. Pour chaque dimanche de l’année, trois lectures sont prévues : la première est tirée de l’Ancien Testament ; la seconde est un passage d’une lettre apostolique (principalement de saint Paul); la troisième est l’Evangile du dimanche et c’est ce dernier qui donne la tonalité à la liturgie du jour.

 

Ici et partout…

Veillée de louanges, témoignage, première messe de l’abbé Samuel ROUX

invitation mardi 15 octobre – Rencontre Samuel ROUX + Louange + Messe

 

Célébration des 80 ans de Notre Dame du Gardon, en présence de notre Evêque Mgr Nicolas Brouwet. 14 Août 2024.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1ère Communion à Castillon. Dimanche 2 Juin 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noël 2023. La Messe de la nuit à Castillon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déclaration des évêques de France sur la fin de vie :

« l’aide active à vivre, un engagement de fraternité ».

Réunis à Lourdes, lieu d’espérance et de paix, où les personnes malades et handicapées sont à la première place, les évêques du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France ont voulu exprimer l’attention avec laquelle ils suivent le débat en cours sur le juste accompagnement de la fin de vie dans notre pays.

Nous sommes profondément sensibles aux souffrances et aux angoisses des malades, des familles et des aidants qui connaissent des situations humaines et médicales particulièrement éprouvantes. Beaucoup de fidèles catholiques se tiennent à leur côté dans les aumôneries d’hôpitaux ou de maisons de retraite, en leur rendant visite à domicile, ou en s’impliquant dans des associations non confessionnelles d’accompagnement des soins palliatifs. Avec eux, grâce à eux, nous avons pleinement conscience que notre société doit encore progresser dans l’accompagnement de la fin de vie et de la grande fragilité.

Nous sommes impressionnés par le dévouement et la compétence des personnels soignants, malgré les difficultés humaines et économiques considérables auxquelles ils doivent aujourd’hui faire face. Nous tenons à saluer le développement encore insuffisant mais significatif des soins palliatifs. Certes, les déserts palliatifs sont encore trop nombreux, la culture palliative n’est pas assez valorisée durant les études médicales, les soins palliatifs doivent encore progresser pour les nourrissons et les enfants. Mais une véritable dynamique palliative, faite d’attention à chaque personne dans son unité et avec son entourage, contribue notablement à l’humanité de notre société.

Nous entendons de très nombreux soignants affirmer vigoureusement que « la main qui prend soin ne peut en aucun cas être celle qui donne la mort ». Nous entendons plusieurs observateurs de notre société, aux opinions philosophiques et aux appartenances religieuses diverses, mettre en garde contre l’injonction de renoncer à vivre que ferait peser sur les personnes fragiles la facilité légale et économique de « l’aide active à mourir ». Nous entendons la révolte, la colère, le sentiment d’injustice qui retentissent face à la souffrance et à la mort comme des appels à une plus grande fraternité et comme la recherche d’une espérance dont nous désirons témoigner, mais en aucun cas comme une légitimation de l’euthanasie ou du suicide assisté.

« Notre époque est marquée par un mélange de négation de la mort

et de fascination pour la mort »

Voilà pourquoi nous souhaitons que le débat en cours sur la fin de vie constitue l’occasion positive d’un progrès significatif de l’accompagnement et de la prise en charge notamment de la dépendance due au grand âge dans notre pays. Beaucoup de projets législatifs dans ce domaine ne sont malheureusement pas encore allés jusqu’au bout de leurs promesses. Le débat sur le « suicide assisté » pose aussi la question globale de notre engagement collectif pour la prévention du suicide.

Notre époque est marquée par un mélange de négation de la mort et de fascination pour la mort : comment mieux assumer socialement le terme naturel de l’existence terrestre ?

Nous aimons et nous croyons à la liberté. Mais nous affirmons qu’elle ne peut se déployer que si la valeur de la vie de chacun est pleinement reconnue et respectée. C’est dans ce cadre protecteur qu’il convient de mettre en œuvre tous les chemins possibles d’aide active à vivre. Plus que jamais, ce qui peut unir et apaiser notre société si violemment fracturée, comme le montrent les conflits sociaux de ces jours, c’est la vérité de notre engagement collectif pour la fraternité. Voilà ce que, dans la lumière toute proche de Pâques, nous voulons partager avec toute notre société.

 

 

Lancement de la campagne 2023 du Denier de l’Église

Madame, Monsieur,

chers paroissiens,

Nous venons de nous retrouver nombreux pour la célébration de la Messe des Rameaux.

Il en est encore ainsi à chaque « grande fête » de l’année comme dans les jours prochains pour célébrer Pâques. C’est aussi une grande joie pour les prêtres de vous accueillir !

Mais il vous arrive aussi parfois d’avoir besoin de l’Eglise dans d’autres circonstances et pour d’autres occasions familiales. Et même si vous n’êtes pas des catholiques « pratiquants réguliers », l’Eglise est présente dans les moments importants de votre vie. 

Pour pouvoir poursuivre sa mission et continuer de vous accompagner : l’Eglise a besoin de votre soutien. C’est pourquoi avec cette feuille d’information, vous a été remise une enveloppe vous présentant le « Denier de l’Eglise », en vue d’assurer pour chaque prêtre un traitement mensuel équivalent au S.M.I.C

Malgré un contexte économique et géo-politique difficile , je me tourne vers vous, avec confiance,  pour vous demander votre soutien financier.

Sans votre participation l’Eglise ne pourrait assurer sa mission.

Le Denier n’a pas pour objectif de répondre à une sollicitation d’urgence sur un problème immédiat : faire ce don manifeste votre volonté de participer à l’œuvre de l’Église dans la durée. Chaque personne qui contribue au Denier exprime le désir de soutenir l’Église et ses membres au quotidien. Merci de lire attentivement cette feuille que j’aurais aimé vous remettre personnellement pour mieux en souligner l’enjeu. L’Eglise ne vit que de don et compte donc sur le votre ! Merci d’avance du geste que vous ferez, en fonction de vos possibilités.

 Pour les prêtres du Doyenné,

   Père Frédéric BASTIDON, doyen

A quoi sert le Denier de l’Église ?

Le Denier n’est pas un don comme un autre. Son sens est lié à la dîme d’Abraham et à l’offrande au temple. Nous pourrions l’appeler la « dîme de gratitude » ou « la dîme au temple ». Jésus a lui-même versé l’offrande au temple et il a signifié toute l’importance de ce que faisait la veuve qui mettait des pièces dans le tronc du temple.

Parce que tout nous est donné, nous pouvons à notre tour donner en retour à l’Église, qui est le temple de Dieu. C’est aussi un signe de communion avec tous ceux qui forment l’Église, un signe d’appartenance.

Le Denier, qui est la première des ressources de l’Église en France, représente  46 % de l’ensemble des dons courants que nous collectons.

Dans le diocèse de NÎMES il est utilisé :

  • pour financer le traitement des 110 prêtres du diocèse, (58 sont en activité dans les paroisses, les services, les aumôneries et 52 sont des prêtres aînés, retirés)
  • et les salaires des 16 laïcs dont 7 en mission ecclésiale, responsables de Services diocéains

Depuis la loi de 1905, pour assurer sa mission, l’Église locale ne peut compter que sur la générosité des catholiques et de nombreuses personnes qui font appel à elle.

Elle ne reçoit aucuns fonds du Vatican ni de l’État.

Concrètement ce sont les Associations Diocésaines (associations cultuelles régies par la loi de 1905) qui sont habilitées à gérer l’ensemble des activités des paroisses et du diocèse.

 Il en existe une au sein de chaque évêché : pour notre diocèse c’est donc « l’Association Diocésaine de NÎMES » qui se traduit par le libellé bancaire  « A.D.30 »

Les biens d’Église sont destinés à l’accomplissement de sa mission, ils ont été constitués par les dons des générations successives, ils sont entretenus et renouvelés en vue de l’action pastorale de l’Église. Ces biens d’Eglise sont notamment des biens immobiliers qui servent à la mission (en particulier toutes les églises et locaux paroissiaux construits après 1905 dans les villes). La gestion doit être prudente, elle est responsable, encadrée et contrôlée : la responsabilité de l’évêque et celle des curés sont réelles et personnelles, mais ils ne peuvent agir sans des conseils constitués et reconnus (conseils paroissiaux et diocésains pour les affaires économiques) dont la comptabilité est vérifiée chaque année, par un contrôle du Commissaire aux Comptes.

Cette gestion ecclésiale est marquée par l’obligation de solidarité et de partage avec les autres Églises au premier chef, et avec les pauvres en général par l’intermédiaire d’organismes adaptés, mais elle doit aussi assurer la lourde charge de l’entretien des églises et des locaux construits après 1905.

Les ressources des diocèses proviennent donc essentiellement de la générosité des fidèles.

En France métropolitaine, les cinq principales ressources de l’Église sont : 

  • Le Denier de l’Église : qui en est la principale ressource (46% du total) : c’est la contribution volontaire de chaque catholique, pratiquant régulier ou non, pour permettre aux prêtres et aux salariés des diocèses et paroisses de vivre et d’agir ;
  • Les quêtes versées lors des messes (23%) qui servent à couvrir les frais des paroisses : frais de fonctionnement (chauffage, électricité…) et tous les frais liés aux activités paroissiales. Toutefois, certaines quêtes sont affectées aussi à des causes particulières (Église universelle, Secours catholique…);
  • Le casuel : qui est l’offrande versée par les familles qui demandent un sacrement (baptême, mariage) et par les familles du défunt pour les funérailles
  • Les offrandes de messe : données par les fidèles qui demandent à ce qu’une messe soit célébrée à une intention particulière ; elles aident les prêtres dans leur vie matérielle et complètent leur traitement mensuel.
  • Les legs : qui sont des ressources exceptionnelles mais essentiels pour envisager les grands projets pour l’Église de demain.

Combien donner ?

Vous pouvez par exemple donner l’équivalent de 1% de vos revenus annuels, ou encore 10% de votre impôt, ou bien la valeur de 2 ou 3 journées de travail.

Si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu 66 % du montant de votre don  (dans la limite de 20 % de votre revenu imposable).

Comment donner ?

En utilisant l’enveloppe jointe à cette feuille ou directement en ligne sur le site du diocèse (paiement sécurisé) :

https://donnons-gard-catholique.fr/don/chantiers-projets/

 

Visite pastorale de Mgr Nicolas Brouwet dans le doyenné « Uzège et Gardonnenque »

Faire une « visite pastorale », c’est pour l’évêque du diocèse, aller à la rencontre des fidèles, et plus largement de la population, pour découvrir les réalités ecclésiales, humaines, économiques et sociales de chaque doyenné, même s’il ne rencontre pas tout le monde!

Cette visite a commencé à Vers-Pont-du-Gard où notre évêque a été accueilli par le Père Jacques Couteau.

Tout au long de la semaine, il a rencontré bien sûr les équipes d’animation pastorale, les conseils paroissiaux pour les Affaires économiques et toutes les équipes d’animation. La rencontre avec les élus de la République (Maires, adjoints et conseillers) a été l’occasion d’échanges constructifs, maires et ministres ordonnés étant au service d’une même communauté. De nombreux acteurs économiques, agriculteurs, apiculteurs, horticulteurs, commerçants, artisans,…..chasseurs, ont évoqué leurs préoccupations, questions et engagement dans le contexte difficile que nous traversons.

Une visite pastorale, c’est aussi la rencontre du monde du Tourisme et de la Culture, en particulier sur le site du Pont du Gard.

Une messe solennelle concélébrée dans l’église St Etienne à Uzès, clôtura cette semaine si riche. Notre évêque a bien rappelé que le cap fixé devait toujours être la mission, et que chacun, là où il est peut-être missionnaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques temps forts de cette visite pastorale

 

 

Synode sur la synodalité.

Chers amis,

LE PROCESSUS SYNODAL (c.à.d. cheminer ensemble) voulu par le Pape François est mondial et ouvert dans notre diocèse depuis octobre 2021.

La démarche débute dans les églises locales et vise à recueillir auprès des paroissiens, des personnes de toutes confessions et de la Société civile comment notre vie d’Église est perçue et comment elle pourrait être améliorée.

En effet, nous pourrions nous exprimer librement sur les manques, les freins, les attentes, et pourquoi pas ouvrir notre réflexion à quelques propositions…

Afin de permettre ce partage et l’écoute, nous sommes invités à nous retrouver le 3 mars prochain à 18h, au 12 rue de la poste à Vers.

 

NOUS COMPTONS SUR VOTRE PRÉSENCE

 

Messe de la Nuit de Noël 2021 à Vers.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Messe de Noël à la Maison de Retraite de Castillon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noël 2021 à Vers. La Crèche dans l’église St Pierre