Prière, liturgie, spiritualité

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spiritualite

Contributeur : Paroisses | Ensemble paroissial de Vers-Pont-du-Gard

 

 

Prière commune pour le 5ème anniversaire de Laudato Si

Dieu aimant,
Créateur du ciel, de la terre et de tout ce qu’ils contiennent.
Ouvre nos esprits et touche nos cœurs, afin que nous puissions faire partie de la création, ton don. Sois présent pour les personnes dans le besoin en ces temps difficiles, en particulier les plus pauvres et les plus vulnérables.

Aide-nous à faire preuve de solidarité créative pour affronter les conséquences de cette pandémie mondiale.
Rends-nous courageux pour accepter les changements visant à la recherche du bien commun.
A présent plus que jamais, puissions-nous nous sentir tous interconnectés et interdépendants.

Fais en sorte que nous réussissions à écouter et à répondre au cri de la terre et au cri des pauvres.
Puissent les souffrances actuelles être les douleurs de l’accouchement
d’un monde plus fraternel et durable.

 Sous le regard bienveillant de Marie Auxiliatrice,
nous te prions par le Christ Notre Seigneur.
Amen.

 

Lettre de Saint Paul aux Romains

Jusqu’en Septembre, nous allons lire en 2ème lecture, la lettre de saint Paul aux Romains.

Cette lettre est la plus longue des lettres de Paul. Elle a joué un rôle important dans l’histoire de l’Eglise. Elle est l’un des textes sur lesquels catholiques et protestants ont concentré le plus de difficultés à se comprendre. Source de tensions à une époque, elle est aujourd’hui, un texte fondamental pour l’oecuménisme.

Cette lettre a été rédigée dans les années 60. Paul écrit à une communauté qu’il n’a pas fondée et qu’il ne connait pas personnellement. Il semblerait qu’elle soit composée de juifs, mais aussi de pagano-chrétiens. Paul s’adresse constamment aux destinataires comme à des croyants d’origine païenne et pourtant, il fait un tel usage de l’Ancien Testament et pousse si loin sa réflexion sur la destinée du peuple juif,qu’il est difficile de penser que ses destinataires ne soient pas des familiers des Ecritures juives.

Le véritable sujet de la lettre est énoncé au premier chapitre, versets 16 et 17: « En effet, je n’ai pas honte de l’Evangile, car il est puissance de Dieu pour le salut de quiconque est devenu croyant, le juif d’abord et le païen. Dans cet Evangile se révèle la justice donnée par Dieu, celle qui vient de la foi et conduit à la foi, comme il est écrit: Celui qui est juste par la foi, vivra. » Toute l’épître cherche à expliquer cette affirmation.

Elle comporte trois parties d’importance inégale: une partie dite doctrinale (1, 18 à 11, 36), une partie morale (12, 1 à 15, 13) et une partie conclusive (15, 14 à 16, 23). La première partie développe le thème qui lui est le plus cher: que l’on peut résumer ainsi  » c’est la foi qui sauve ». La deuxième partie en tire les conséquences qui en découlent dans la vie des croyants. Elle est une exhortation à une vie filiale et fraternelle dans le Christ. L’épître pourrait prendre fin avec la bénédiction de 15, 33. Et le chapitre 16 aurait pu être rajouté lors de sa transmission à une autre Eglise.

Cette lettre est très riche est mérite d’être lue et méditée.

Notre Dame du Gardon – 2019

Prière inspirée de l’Acte de vénération du pape François, décembre 2013

Tu es la toute belle, ô Marie !

En toi se trouve la joie parfaite

de la vie bienheureuse avec Dieu.

Fais que nous ne perdions pas le sens

de notre chemin sur la terre :

Que la douce lumière de la foi éclaire nos journées,

que la force consolante de l’espérance oriente nos pas,

que la chaleur contagieuse de l’amour anime notre cœur,

que nos yeux à tous restent bien fixés là, en Dieu,

où se trouve la vraie joie.

Tu es la toute belle, ô Marie !

Ecoute notre prière, exauce notre supplication :

que la beauté de l’amour miséricordieux de Dieu

en Jésus soit en nous.

Merci de poser sur chacun de nous un regard de bonté et de miséricorde tout particulièrement sur

  • ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur
  • ceux qui sont éprouvés par les difficultés de la vie
  • ceux qui subissent des conflits
  • ceux qui cherchent un sens à leur vie

Nous te confions tout particulièrement les enfants et les jeunes, nos villages de Vers, Castillon et tous les villages de l’Ensemble paroissial. Notre Dame du Gardon, accompagne l’Eglise dans son pèlerinage sur la terre et tout spécialement nos frères chrétiens du Burkina qui vivent des heures difficiles.

Fais de nous des serviteurs de la paix pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen

La lettre aux Hébreux

La lettre aux Hébreux ne porte aucun nom d’auteur. Elle n’indique pas non plus à qui elle s’adresse. L’auteur est de culture grecque, mais il connait très bien les textes de l’Ancien Testament. Il écrit à des chrétiens qui sont sans doute d’origine juive. Ces chrétiens sont découragés. Certains ont même envie d’abandonner leur foi. Par sa lettre, l’auteur cherche à les encourager et à approfondir l’enseignement reçu.

L’épître est pleine de citations de l’Ancien Testament ou de réminiscences de la Torah. Elle est une explication de l’Evangile et surtout du sens de la venue de Jésus-Christ, par les textes anciens.

La lecture de cette lettre est difficile à cause de la culture hébraïque sous-entendue et la connaissance de l’Ancien Testament qu’elle exige. Son style est également difficile avec un développement typique par enroulements. L’auteur semble passer d’une idée à une autre à partir d’un mot qu’il fait surgir dans une explication et qui l’entraîne dans une autre. Cependant, la lettre, qui est plutôt un traité théologique, est cohérente, voire lumineuse dès qu’on entre dans sa profondeur.

L’auteur explique Jésus en lui attribuant des rôles nouveaux: le Christ est à la fois le grand-prêtre et la victime du sacrifice. La lettre propose un développement de l’enseignement que Jésus avait laissé à la Samaritaine. La femme de Samarie avait demandé à Jésus où prier et adorer Dieu. La lettre aux Hébreux annonce la fin du rite et notamment celui qui consistait en sacrifices dans le Temple, pour être remplacé par un culte et une adoration exclusivement spirituelle. Le Christ a offert sa vie une fois pour toutes et pour toujours.

Les chrétiens marchent donc maintenant dans un chemin nouveau. Ils ne doivent pas retourner en arrière. La foi des ancêtres est donnée en exemple aux croyants. Cet exemple les encourage à traverser les difficultés et les épreuves actuelles. La fin de la lettre explique comment les chrétiens peuvent vivre avec Dieu, avec les autres, et former une vraie communauté.

Le livre de Qohéleth ou l’Ecclésiaste

Le mot Qohéleth vient de l’hébreu et veut dire « l’homme de l’assemblée », en grec, il est traduit par « L’Ecclésiaste » qui veut dire « l’homme de l’Eglise, ekklésia ». Il désigne une personne qui a une fonction dans l’assemblée ou le conseil du peuple.

Le livre de Qohéleth contient les paroles d’un sage. Le livre le présente comme un roi d’Israël, fils de David; il désigne, ainsi le roi Salomon considéré comme le plus grand sage d’Israël.

Tout le livre est bâti autour de l’affirmation « Tout part en fumée, rien ne mène à rien, rien ne sert à rien ».

  • L’introduction est un poème qui affirme que rien de nouveau n’arrive jamais sur la terre ! (1, 3-12)
  • Puis, dans un premier temps, le Sage décrit l’enquête qu’il a réalisée. Il dit tout ce qui se passe sous le soleil, la joie, la sagesse, le travail ne mènent à rien: « autant courir après le vent! » (1, 12 à 6, 9)
  • Dans un second passage, il donne ses conclusions: les humains ne peuvent pas découvrir comment Dieu agit sur la terre, et ils ne peuvent pas savoir ce qu’il adviendra après eux. (6-10 à 11, 6)
  • Le Sage conseille alors de profiter de la jeunesse et de la vie sous le regard de Dieu. En effet, la vieillesse et la mort sont le lot de chacun, comme le rappelle le second poème. (11,7 à 12, 8)
  • Le livre se termine par une conclusion (12,9-14): « Voici la conclusion de tout ce qui a été dit: respecte Dieu et obéis à ses commandements. Oui, voilà ce que tous les êtres humains doivent faire. En effet, Dieu jugera tout ce que nous avons fait, même nos actions cachées, bonnes ou mauvaises. »

Il est signifiant qu’un message d’un tel réalisme ait été retenu par la tradition biblique, sans doute est-ce parce que le livre de Qohéleth rappelle ceci: la vraie foi en Dieu n’a pas peur de regarder en face la condition humaine. Elle reconnait que l’intelligence ne peut pas tout comprendre, ni tout expliquer.

La lettre aux Colossiens

Colosses est une ville située au sud de la Turquie actuelle. Paul n’y a sans doute jamais résidé. Il n’aurait jamais rendu visite à la communauté chrétienne de cette ville. C’est un certain Epafras qui l’aurait fondée et qui en donne des nouvelles à Paul.C’est pour lui répondre que l’Apôtre, ne pouvant se déplacer car il est en prison, écrit cette épître.

Dans sa lettre, Paul rappelle les exigences de l’Evangile et surtout dénonce certains dangers dont lui a parlé Epafras. Des idées étranges circulent à Colosses: culte des anges, observation d’un calendrier liturgique juif, prescriptions alimentaires… Paul dénonce ces règles avec véhémence et rappelle que le Christ est plus fort que celles-ci. L’action du Christ les a abolies et les rend caduques.

La lettre est écrite en quatre chapitres:

1- La première partie débute par une salutation, suivie d’une prière au sujet des Colossiens, puis d’un chant qui célèbre le Christ comme le Seigneur du monde et de l’Eglise. Elle se termine par un rappel de la lutte de Paul au service de l’Eglise.

2- Dans la seconde partie, Paul dit aux chrétiens de Colosses de faire attention. Ils ne doivent pas écouter ceux qui enseignent des idées fausses, mais rester dans la foi qu’ils ont reçue.

3- Puis il donne des conseils pour mener une vie nouvelle dans le Christ en communauté, en famille et dans la société.

4- La lettre se termine par des salutations.

Le message reste toujours très actuel. C’est le Christ qui libère les êtres humains de toutes les forces ennemies. C’est lui qui libère de tout ce qui divise et sépare.

A propos du Notre Père…

« Ce n’est pas Dieu qui induit en tentation… »

La nouvelle traduction du Notre Père est entrée en vigueur le 3 décembre en France : la sixième demande du Notre Père n’est plus désormais « Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».

La version récitée jusqu’à présent, précise un communiqué de Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France, était en vigueur depuis 1966. Cette formulation « n’était pas fausse mais pouvait porter à confusion… pouvant laisser croire que Dieu tentait volontairement l’Homme ». C’est pourquoi les exégètes « pour qui la traduction de ce verset s’avère très complexe, ont estimé qu’il était désormais plus juste de changer le verbe ‘soumettre’ par ‘entrer’ manifestant ainsi l’idée du terme grec d’un mouvement, comme on va au combat, puisque c’est bien d’un combat spirituel dont il est question ».

Années A, B ou C: pourquoi ?

Le rapport entre Bible et liturgie.

Depuis Vatican II, nous sommes donc invités à lire chaque année un des trois Évangiles synoptiques. Pour l’année A, c’est l’Évangile selon saint Matthieu, l’année B, saint Marc et l’année C, saint Luc. L’Évangile selon saint Jean est lu plus spécialement lors des fêtes, durant toutes les années liturgiques. Il présente en effet des caractères distincts, qui en font un évangile à part. Le cycle des années A, B et C se répètent tous les 3 ans. Ainsi : 2016- 2017 : année A ; 2017 -2018 : année B ; 2018-2019 : année C ; 2019-2020 : année A ; 2020- 2021 : année B etc…

L’année liturgique ne commence pas avec l’année civile mais avec le premier Dimanche de l’Avent. Après le premier temps fort (Avent-Noël) viennent une première série de Dimanches du Temps ordinaire. Vient alors le deuxième Temps fort (Carême-Pâques-Pentecôte), et enfin la suite des Dimanches du Temps ordinaire. Pour chaque dimanche de l’année, trois lectures sont prévues : la première est tirée de l’Ancien Testament ; la seconde est un passage d’une lettre apostolique (principalement de saint Paul); la troisième est l’Evangile du dimanche et c’est ce dernier qui donne la tonalité à la liturgie du jour.

 

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