Le Pôle solidarité acteur d’Urgence Pauvreté

Partager sur les réseaux sociaux
Share on facebook
Facebook
Share on pinterest
Pinterest
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

solidarite

Contributeur : Service diocésain de la communication | Le Pôle solidarité acteur d’Urgence Pauvreté

Le 16 octobre 2021, veille de la Journée internationale pour l’éradication de la pauvreté, a clôturé une semaine de sensibilisation du grand public sur la précarité des plus démunis, au centre de Nîmes, place Saint-Charles. Selon les organisateurs, l’opération « Urgences pauvreté/s » organisée par le réseau Anaïs a mobilisé plus de cinq cents personnes.

Depuis deux ans, le réseau ANAIS (Réseau des Associations Nîmoises d’Action et d’Intervention Sociale) préparait une sensibilisation forte contre la pauvreté, les pauvretés !

Ce réseau d’une quarantaine d’associations et d’organismes se caractérise par le fait d’accompagner principalement les personnes vivant avec différentes pauvretés et d’être composé d’associations aussi bien laïques que chrétiennes (protestants et catholiques). Parmi elles, on peut citer : le pôle solidarité du diocèse de Nîmes, le Secours Catholique, Aux Captifs la Libération (ACL), l’Association pour les Migrants (AMI), le Café d’Anaïs, l’Association Protestante d’Assistance (APA), Le Rocher, la CSF, Paséo, la Cimade, Ados sans frontières, SNC, Table Ouverte, l’ADPS (éducateurs de rue), la Société Saint-Vincent-de-Paul, etc.

A travers lui, ce sont également des dizaines de catholiques de Nîmes et du Gard qui se mobilisent pour incarner l’option préférentielle pour les pauvres, « cette exigence éthico-sociale qui vient de l’amour de Dieu » et qui n’est ni « une option politique », ni « une option idéologique » (Pape François audience du 19.08.2020).

Six jours de mobilisation

« Urgence Pauvreté/s », ce fut six jours pour reprendre des forces, se mobiliser collectivement et individuellement davantage, pour être des acteurs plus efficaces dans la lutte contre la, (contre les) pauvreté(s).

Grande précarité, chômage, éducation, migrants, droit des femmes, justice, écologie, média et isolement…, furent les sujets traités au cours de l’événement qui démarra sur la mise en exergue des résultats d’une enquête sur la pauvreté lycéenne, réalisée par les élèves du Lycée Saint-Vincent-de-Paul de Nîmes. Puis une soirée organisée par le CCFD Terre-Solidaire, en partenariat avec l’association « Maminou » et sœur Marie Stella sur « Comment apprendre de l’Afrique. »
Le lendemain, ce fut au Sémaphore un ciné-débat animé par l’ACL à partir du film « Les héroïques » ; tandis que le « Pacte civique » proposait le vendredi une soirée sur « Economie et pauvreté » ; et que le samedi était organisée, Place Saint Charles, la grande journée « Urgence Pauvreté/s » autour de neuf débats.
Clôture d’une semaine un peu folle, par son audace : dimanche 17 octobre, avec l’après-midi un « Onewomanshow » d’Elina Dumont.

Vers une prise de conscience ?

A Nîmes, 29 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, 36 % n’a pas eu son Bac. La pauvreté est bien présente parmi nous, mais nous n’en n’avons pas toujours très bien conscience.
C’est la raison pour laquelle, avec le réseau Anaïs, nous avons souhaité prendre un temps pour réfléchir à ce problème des pauvretés pour tenter de trouver des solutions par le dialogue ouvert à tous.

De ces débats publics et des micro-événements qui y sont partagés, il ressort que certains souffrent de grande précarité et ne mangent pas à leur faim. Certains ont également beaucoup de mal à se loger, à se laver, à se soigner et à se cultiver. Nous tenons à le dire, à en parler publiquement afin que les choses changent.

Benoît Chermanne,
délégué diocésain à la Solidarité et à la famille,
membre de l’organisation Urgence pauvreté