11 octobre 2024

Saint Firmin, évêque (propre de Nîmes)

ENSEMBLE PAROISSIAL DE MARGUERITTES Bezouce, Cabrières, Lédenon, Poulx, St Gervasy

CONTACT

  • Père Gilles MICHEL (Curé)
  • Fabrice Marsal (diacre)
  • Pierre Reynaud (diacre)

Adresse
Presbytère
20 rue de la république
30320 MARGUERITTES

Téléphone : 09 66 89 00 66
paroisse-marguerittes@orange.fr

Pour toute démarche concernant l'ensemble paroissial : baptême, mariage, intentions de messe, etc...

Accueil-permanence au presbytère les mardis et mercredis de 17h à 18h30


Messes dominicales

  •  le samedi à 18h (hiver), 18h30 (été) dans une des paroisses selon le calendrier (voir ici) 
  •  le dimanche à 10h30 à Marguerittes

Messes  en semaine à Marguerittes à 8h30 le mardi, vendredi (suivie de l'adoration, possibilité de se confesser), samedi (suivie du chapelet) et le jeudi à 18h (8h30 en juillet-aout)


 

LA FEUILLE PAROISSIALE D' OCTOBRE EST EN LIGNE ICI

ANNONCES DE LA SEMAINE du 7 au 13 octobre

PAS DE MESSE SAMEDI MATIN

  • Lundi 7/10: Messe de Notre dame du Rosaire à 8h30
  • Mardi 8/10 : Messe à 8h30
  • Jeudi 10/10: Messe à 18h
  • Vendredi 11/10: Messe à 8h30 suivie de l'adoration
  • Samedi 12/10: Messe à 8h30 suivie du chapelet

MESSES DOMINICALES : 28ième dimanche du temps ordinaire

  • Samedi 12/10 à 18h à St Gervasy
  • Dimanche 13/10 à 10h30 à Marguerittes

ACTUALITES


AGENDA DES PAROISSES


A MARGUERITTES

Adoration du St Sacrement

Vendredi à 9 h, après la messe à la chapelle de Marguerittes

  • L’adoration du st sacrement ou adoration eucharistique est un moment de recueillement et de prière devant l’Hostie consacrée exposée dans l’ostensoir. C’est une prière silencieuse ( faite seul ou en groupe) qui peut être entrecoupée de chants. Par l’attitude d’adoration , les fidèles affirment leur foi en la présence réelle du Christ dans l’hostie consacrée. C’est un dialogue intime, un coeur à coeur avec Jésus présent sous les apparences du pain consacré.
    Quelques citations... « L’adoration n’est pas «un luxe mais une priorité» Benoît XVI
  • « C’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous. » Paul VI
  • « Il est bon de s’entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme disciple bien-aimé, d’être touchés par l’amour infini de son coeur. […] Comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelles, en adoration silencieuse, en attitude d’amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement ? Bien des fois, chers Frères et Soeurs, j’ai fait cette expérience et j’en ai recu force, consolation et soutien ! » (Jean-Paul II – Ecclesia de Eucharistia, n 25)
  • « Notre-Seigneur est là, caché, qui attend que nous venions Le visiter et Lui faire nos demandes… Voyez comme Il est bon ! Il S’accomode à notre faiblesse." St curé d'Ars 
 
 
Temps pour les confessions

Toute l'année, les confessions sont possibles après les messes en semaine : jeudi 18h30-19h, vendredi pendant l'adoration de 9h à 10h et le dimanche matin avant la messe de 9h30 à 10h Des permanences sont prévues avant les grandes fêtes

  • COMMENT RECEVOIR LE SACREMENT DE PENITENCE ET DE RECONCILIATION ?

Le soir de Pâques, le Seigneur Jésus se montra à ses Apôtres et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ».

  • A QUOI CA SERT LA CONFESSION ?

La confession est un rendez-vous avec Dieu. C’est une des caractéristiques les plus flagrantes de Jésus dans l’Evangile. Il ne condamne jamais les pécheurs, même s’il combat les péchés. La confession est donc d’abord une réconciliation entre Dieu et nous. Mais il y a plus dans ce sacrement : Pour faire pousser une plante, le jardinier doit non seulement veiller à la lumière, la chaleur, l’eau…, mais il doit aussi retirer les mauvaises herbes. La confession c’est ça : retirer les mauvaises herbes qui font obstacles à notre épanouissement complet. C’est le délicat travail du Seigneur dans notre âme.

  • COMMENT SE DEROULE UNE CONFESSION? Pour qu’une confession soit valide, il y faut quelques conditions, qui prouvent notre désir de conversion :
  • La contrition : Parmi les actes du pénitent, la contrition vient en premier lieu. Elle est un profond regret et une détestation du péché commis, avec la résolution de se corriger à l’avenir. Il convient de préparer la réception de ce sacrement par un examen de conscience.
  • La confession des péchés : L’aveu des péchés nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l’aveu, l’homme regarde en face ses péchés et il en assume la responsabilité. Par là, il renoue la communion avec Dieu et avec l’Eglise. L’aveu au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement : « Les pénitents doivent énumérer tous les péchés graves dont ils ont conscience, même si ces péchés sont très secrets. Il ne faut pas cacher certaines fautes, car « si le malade rougit de découvrir sa plaie au médecin, la médecine ne peut pas soigner ce qu’elle ignore » (S. Jérôme). L’Eglise demande de se confesser au moins une fois par an et de ne pas recevoir la sainte communion si on a conscience d’avoir commis un péché grave.
  • La satisfaction ou pénitence La confession c’est se réconcilier avec Dieu, mais beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Il faut donc faire son possible pour réparer (par exemple restituer des choses volées, rétablir la réputation de celui qu’on aurait calomnié). L’absolution enlève le péché,mais elle ne remédie pas à tous les désordres que le péché a causés. Relevé du péché, le pécheur doit aussi réparer ses péchés : il doit « satisfaire » de manière appropriée.

  • Examen de conscience, en attendant sa confession :

L’examen de conscience permet de ne pas en rester à une introspection sentimentale ou une analyse psychologique de ses défauts, mais nous amène à un vrai regret de ce qui, dans notre vie, va objectivement contre l’amour de Dieu, du prochain et de soi-même.

  • Péchés commis contre Dieu : manque de prière, de pratique, injures, blasphèmes, refus de l’enseignement de l’Église…
  • Péchés commis contre son prochain : critique, médisance, calomnie, mensonge, vol, mauvais exemple, manque de respect, de service, paresse, manque de charité…
  • Péchés commis contre soi-même : orgueil, égoïsme, paresse, mauvais usage d’internet et des moyens de communication, gourmandise et abus d’alcool, de drogue, impureté…

NB: Si vous ne connaissez pas les "formules" de la confession ou votre acte de contrition, ne vous inquiétez pas, le prêtre vous aidera.

  • FORMULE DE LA CONFESSION Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen -Je me suis confessé, il y a…….. -Voici mes péchés pour lesquels j’ai offensé Dieu:……. -Je m’accuse de tous ces péchés et de tous ceux que j’ai oubliés. Je les regrette sincèrement et j’en demande pardon à Dieu. Le prêtre peut vous guider, vous donner des conseils puis vous pouvez réciter l’acte de contrition .
  • ACTE DE CONTRITION Mon Dieu, j’ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte Grâce, de ne plus Vous offenser, d’en éviter les occasions et de faire pénitence. Le prêtre termine la confession par la formule de l’absolution par laquelle nous sommes certains que Dieu nous a pardonnés.
  • FORMULE DE L’ABSOLUTION « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ! Par la mort et la Résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. » Pendant qu’il prononce ces paroles, le prêtre tient ses mains étendues vers le pénitent, et au moment de la dernière phrase, qui est la plus importante, il trace un signe de croix sur lui.

 


Récitation du chapelet

Après la messe du samedi à 9h à la chapelle

Le chapelet est une forme de prière dite dans toute l’Eglise. C’est une prière christocentrique, méditative et répétitive, c’est à dire qu’à travers la répétition de quelques dizaines de Je vous salue Marie, on médite la vie de Jésus-Christ
 
CONCRETEMENT
1-Sur la croix, faites le signe de croix et récitez le “Je crois en Dieu”. Ensuite, dites un “Notre Père”, 3 “Je vous salue Marie” (le premier en l’honneur de « Marie fille du Père », le second en l’honneur de « Marie Mère du fils », et le 3e en l’honneur de « Marie épouse du St Esprit »). A la fin terminez par le “Gloire au Père”. NB/ Ces prières sont au bas de ce document. 2-Commencez ensuite chaque dizaine par un “Notre Père”, puis 10 “Je vous salue Marie”, et enfin 1 “Gloire au Père”, suivie de la “prière de Fatima”. Avant chaque dizaine, énoncer le mystère et le fruit de chacun d’eux.
  • LES 5 MYSTÈRES JOYEUX (médité le lundi et le jeudi)
  • L’annonciation. Fruit du mystère : l’humilité
  • La visitation. Fruit du mystère la charité chrétienne
  • La nativité. Fruit du mystère l’esprit d’abnégation.
  • La présentation au Temple. Fruit du mystère la pureté du corps et du cœur.
  • Le recouvrement au Temple. Fruit du mystère la recherche de Dieu en toute chose.
  • LES 5 MYSTÈRES DOULOUREUX (Médités le mardi et le vendredi)
  • L’agonie de Jésus. Fruit du mystère : la contrition de nos péchés
  • La flagellation. Fruit du mystère : la mortification des sens
  • Le couronnement d’épines. Fruit du mystère : la mortification des pensées
  • Le portement de croix. Fruit du mystère : la force dans les épreuves
  • La crucifixion. Fruit du mystère : Offrir notre vie à Dieu
  • LES 5 MYSTÈRES GLORIEUX (Médités le mercredi, le samedi et le dimanche)
  • La résurrection. Fruit du mystère : la force dans la foi
  • L’ascension. Fruit du mystère : l’Espérance du ciel
  • • La Pentecôte. Fruit du mystère : la charité et la mission
  • L’assomption. Fruit du mystère : la grâce d’une mort chrétienne
  • Le couronnement de Marie. Fruit du mystère : Confiance en Marie et dans l’Eglise

Dans la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae du 16 octobre 2002, le Pape Jean-Paul II a rajouté une quatrième série de mystères: Les mystères lumineux, pour la vie publique de Jésus ( Baptême au Jourdain, Noces de Cana, Annonce du royaume de Dieu, Transfiguration, Institution de l’Eucharistie)

PRIER LE ROSAIRE CONSISTE A RECITER 3 OU (4 CHAPELETS) ET AINSI MEDITER TOUS LES MYSTERES

LES PRIERES CATHOLIQUES DU CHAPELET
  • Le symbole des apôtres Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
  • La prière du Notre Père (Pater) Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal. Amen.
  • La prière du Je vous salue Marie (Ave Maria) Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
  • La prière du Gloire au Père (Gloria Patri) Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen
  • La prière de “ND de Fatima” Certains aiment réciter cette prière dictée par la Vierge à la fin de chaque dizaine : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre divine miséricorde.
 
Lecture priante de la parole de Dieu

Venez découvrir, partager et prier les textes de la Parole de Dieu (textes de la messe du dimanche qui suit notre rencontre du mercredi) à l’Espace Saint Joseph 9 r A. Daudet. Pour des précisions sur le déroulement vous pouvez appeler Geneviève au 06 09 03 90 84 ou Didier au 06 25 83 02 64.

Heure Sainte- Adoration du Sacré-Coeur

Le  jeudi qui précède le premier vendredi du mois à 15h à l'église de Marguerittes

Prière au Sacré-Coeur de Jésus et pour les vocations sacerdotales, sur l’invitation de notre évêque.

 


MOUVEMENTS ET SERVICES


Catéchisme-éveil à la foi-aumônerie

Les enfants et adolescents se retrouvent par classe d'âge un samedi matin par mois à l'espace st Joseph de Marguerittes et sont invités à assister à la messe du lendemain matin à Marguerittes

Catéchuménat (catéchèse des adultes qui demandent le baptême)

Il n'y a pas d'âge pour demander le sacrement de baptême. N'hésitez pas à en parler à Mr le curé.

 

Sacrement des malades

Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions « extrême onction » et « derniers sacrements ». La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.
Le sacrement de l’onction des malades est destiné à réconforter les malades; ceux qui sentent leurs forces diminuer, ceux qui portent un souci d’ordre physique ou moral, ceux qui doivent subir une opération ou tout simplement ceux qui avancent dans l’âge.
La célébration de ce sacrement administré uniquement par le prêtre, consiste en l'imposition des mains et à l’onction d’huile bénite sur le front et sur les mains.  Ces gestes montrent quelque chose de la tendresse du Christ pour ses frères malades ou âgés. Par le sacrement des malades, le chrétien reçoit la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ.
(NB : Ce sacrement peut être reçu plusieurs fois).
L’onction des malades peut se dérouler au domicile de la personne mais aussi lors d’une célébration communautaire ou d’une messe ( Notre dame de lourdes par ex). Parents, amis, accompagnateurs et tous les membres de la communauté paroissiale, doivent entourer les malades de sollicitude et de tendresse, prier avec eux et pour eux.

Hospitalité diocésaine St Jean-Paul 2

Régie sous le statut de la loi 1901, l'Hospitalité Saint Jean-Paul II du diocèse de Nîmes est une association regroupant quelques 450 hospitaliers, tous bénévoles, qui se mettent au service des malades pour les soulager et les sortir de leur isolement. Si l’Hospitalité est une association, elle est aussi un mouvement d’Eglise proposant aux malades de les accompagner au printemps ou en été en pèlerinage à Lourdes

lien vers Leur site ICI

Intention de messe

 

OFFRIR UNE MESSE...

Un acte de foi et d'amour

Au moment de passer de ce monde à son père , Jésus a institué le sacrifice de l'Eucharistie de son corps et de son sang avec le pain et le vin.et nous a dit: « faites cela en mémoire de moi » Luc 22-19.

C'est pourquoi chaque fois qu'une messe est célébrée c'est le Christ en sa passion, sa mort et sa résurrection qui est rendu présent et offert pour la multitude.

Offrir une messe , c'est reconnaître la puissance du sacrifice du Christ sur la croix et l'intensité de la prière de l'Eglise. C'est tout simplement remettre entre les mains du Seigneur les personnes vivantes et défuntes que nous aimons, ainsi que toutes nos intentions. C’est aussi lui dire notre reconnaissance à l’occasion d’un événement, d’une prière exaucée ou d’une grâce obtenue (anniversaire de mariage, guérison, conversion…).



Offrir une messe à l'intention d’un défunt, c'est bien souvent l'occasion donnée à une famille de se rassembler pour faire mémoire de ceux qui nous ont quittés ; c'est un acte de foi et d'espérance en la bonté de Dieu , un geste de respect et de fidélité à l'égard de ceux qui sont morts dans le Christ .

La messe n'a pas de prix. Par son offrande, le fidèle ne paie la messe ni n’achète la bienveillance de Dieu qui nous est définitivement offerte en Jésus. Mais, en donnant un peu de lui-même, il signifie son intégration à l’offrande que Jésus fait à son Père, s’associe à la vie de l’Église , participe à ses besoins et plus particulièrement à la vie matérielle des prêtres.

Dans notre diocèse, l'offrande pour une messe est fixée à 18 euros ,(offrande conseillée par la conférence des évêques de France)

s'adresser au secrétariat de l'ensemble paroissial de Marguerittes





 

EGLISE-PATRIMOINE-HISTOIRE

LES EGLISES
  • Eglise St Pierre de Marguerittes en savoir plus ici
  • Eglise St Cyr et St Julitte de Lédenon ICI
  • Eglise St André de Bezouce ICI
  • Eglise St Gervais et Protais de St Gervasy ICI
  • Eglise St Jean-Baptiste de Cabrières ICI
  • Eglise St Michel de Poulx ICI
Chemin de croix et chapelle de St Gervasy

Chemin de croix et chapelle de St Gervasy ICI

Les oeuvres de Melchior Doze (1927-1913) dans nos églises

Melchior (Jean-Marie) Doze, né le 18 décembre 1827 à Uzès, mort en avril 1913 à Nîmes, est un peintre français. Suite au décès de son père, sa famille s’installe à Nimes en 1830. Dès l'âge de quinze ans, il entre à l'école de dessin de la ville, dirigée alors par Numa Boucoiran. La première œuvre à le faire véritablement connaître, alors qu'il n'a que vingt-cinq ans, est une Visitation, d'abord présentée à Nîmes en 1852, puis exposée à Paris à l'exposition universelle de 1855, pour enfin orner la collégiale Notre-Dame-des-Pommiers à Beaucaire (Gard). S'étant presque entièrement consacré à la peinture religieuse, Melchior Doze décore de nombreuses églises du département du Gard. Il a également dessiné les cartons des deux premières mosaïques de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire à Lourdes : La Nativité en 1893 et L'Annonciation en 1895 À la suite du décès de Numa Boucoiran, il est promu, directeur de l'école de dessin et conservateur du musée de Nîmes. Il repose au cimetière Saint-Baudile de Nîmes. A l’église de Marguerittes il exécute les 5 toiles du choeur consacrées à St Pierre ainsi qu’un tableau de l' assomption et du baptême du Christ

Choeur de l’église de Marguerittes
La vocation st pierre
St pierre a renié le christ
le Christ ressuscité apparaît en Bon Pasteur et s’entretient avec Pierre
miracle de St Pierre, – Pierre guérit un boiteux
apparition de l’ange à Pierre en prison

A Bezouce il peint St Sébastien, Notre Dame de la Salette et une assomption

St Sebastien
Notre Dame de la Salette
L’Assomption

A St Gervasy il réalise la fresque du choeur , la fresque de la tribune ainsi qu'un tableau du mariage de la Vierge , de la mort de St Joseph, du sacré coeur

Frise du choeur: St Hélène, St Louis et des apôtres
Frise des prophètes
La mort de St Joseph
Le mariage de la Vierge

Cela mérite bien un petit article sur notre page ! A NOTER: VOUS POUVEZ TROUVER PLUS DE DETAILS ET DE PRECISIONS SUR CHAQUE EGLISE DE L'ENSEMBLE PAROISSIAL DANS LA RUBRIQUE PATRIMOINE DE LA PAGE QUI EST RELIEE AU SITE  https://inventaire.patrimoines.laregion.fr/

Le cardinal de Cabrières

François-Marie Anatole Rovérié de Cabrières (1830-1921) est né à Beaucaire le 30 août 1830 issu de deux familles nobles, l'une languedocienne ( château de Cabrières, gard), et l'autre dauphinoise. Anatole est élevé au collège de l'Assomption de Nîmes. Il est formé par le Père Emmanuel d'Alzon, pour qui il garda une profonde admiration. Au jour de ses funérailles, il dira de lui : « Le peu que je sais, le peu que je vaux, je le tiens sans doute de Dieu et de mes parents, mais aussi du Père d'Alzon, puisque dès l'âge de sept ans jusqu'à ma consécration épiscopale, j'ai vécu à son ombre et sous son regard ». (Eloge funèbre du P. d'Alzon par Mgr Cabrières, le 23 octobre 1910, à Nîmes).

Le 24 septembre 1853, à 23 ans, il est ordonné prêtre par Mgr Plantier, à Nîmes. Il sera ensuite vicaire général du diocèse. Il se révélera comme un intellectuel de son temps.Il est nommé évêque de Montpellier à 44 ans, par décret du 18 décembre 1873. Il sera consacré à la cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor de Nîmes, le 19 mars suivant. Le 27 novembre 1911 il sera créé cardinal par le pape St Pie X, au titre de Santa Maria della Vittoria. Le pape dira de lui : «c’est un des meilleurs évêques de France».

Il a reçu la Légion d'honneur (Journal officiel du 18 août 1921). Il meurt à Montpellier le 21 décembre 1921, à l’âge de 91 ans et il est inhumé dans un magnifique tombeau à l'intérieur de sa cathédrale. Lors de ses funérailles, les foules impressionnantes dépasseront de beaucoup les seuls héraultais !

L’éducation des jeunes

On lui prédit un jour qu'il passerait à la postérité sous le titre de : « cardinal des étudiants ». Il n'est pas plus vrai, et il se plaisait à dire que cette appellation lui avait été droit au cœur. Il se plaisait à assister à ses diverses réunions, à y retrouver certains maîtres qu'il honorait de son amitié et dont il encourageait les travaux. Il aimait s'entretenir avec cette jeunesse ardente et à donner libre cours à des entretiens, qui débordaient de son cœur resté jeune. En 1874 à Montpellier, il confie aux Jésuites « le Sacré Cœur », un établissement scolaire. Malgré les déboires des Jésuites, il le soutiendra jusqu'à sa fermeture et sa vente, en 1908.

Le pasteur

Il fut une personnalité hors du commun : très proche des gens du peuple, ardent défenseur de la doctrine, plein de jovialité, homme de prière, ne sachant pas ce que veut dire le mot peur !  Il déploie une activité missionnaire remarquable, marquant durablement les esprits méridionaux. Ultramontain et hostile au régime politique de son temps, il s'oppose debout, et parfois seul, aux tempêtes anticléricales et aux prélats qui mêlent le bon grain et l'ivraie. Plutôt conservateur, son épiscopat est marqué par un sens social, de la simplicité dans les relations, le goût des livres, des traditions et de l’histoire locale. Le 9 juin 1907, lors de la grande manifestation viticole de Montpellier, il fait ouvrir les portes de la cathédrale et des églises de la ville pour héberger les manifestants venus en nombre. La presse parle de : « La basilique des premiers âges, maison du peuple et abri pour tous ». Cette attitude lui vaudra une reconnaissance ineffaçable de tout le peuple et le surnom d'évêque des gueux

Ses convictions.

De tous les évêques de France, il fut un des plus ardents à lutter contre l’établissement d’une république laïque, qui combattait l’Eglise catholique. Sa personnalité sera d’ailleurs remarquée au niveau national. Les lois de séparation et la spoliation des biens de l’Eglise fut une grande épreuve. Il obéit néanmoins au pape Léon XIII qui demande le ralliement à la République. Ses prises de position lui valurent à plusieurs reprises la suppression de son traitement d'évêque concordataire, par la République. Durant son long épiscopat, il a provoqué une union laïque des radicaux, libres-penseurs et francs-maçons, contre lui. Son action a largement dépassé les limites de son diocèse même si son ancrage méridional est très fort. A noter qu’il fut un grand ami de Frédéric Mistral (né la même année que lui), des félibres et de l'écrivain Paul Bourget. Avec eux, il partage cette conviction exprimée par F. Mistral : « Si nous voulons relever notre patrie, relevons ce qui fait germer les patriotes : la religion et les traditions ». A la fin de sa vie, l’hommage qui lui sera rendu dépassera le monde catholique. Ainsi le président Millerand (de tendance socialiste) a pu dire de lui en 1920 : « Pour les catholiques c'est un grand évêque, mais pour nous tous c'est un grand Français ».



Sa devise « Non humore terrae vigebit. Nihil nisi divinum timere », qui se traduit à peu près ainsi : «  Ce n'est pas l’eau de la terre qui donnera la force. Ne craindre que ce qui vient de Dieu ».

  • Principales sources :Le cardinal de Cabrières (1830-1921) "un siècle d'histoire de la France" De Gérad Cholvy  ed. Cerf