Après le rapport de la CIASE

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eglise

Contributeur : Service diocésain de la communication | Après le rapport de la CIASE

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), présidée par Jean-Marc Sauvé, a remis le 5 octobre son rapport à la Conférence des évêques de France et à la Conférence des religieux et religieuses de France, qui l’avaient commandité. Ce rapport, appuyés sur de nombreuses auditions, une écoute attentive des victimes et des enquêtes menées par diverses instances (EPHE, Inserm), vise à établir les faits avec le maximum de précision. Il propose aussi une cinquantaine de préconisations de façon à sortir de cette « culture de mort » (pape François) grâce à des réformes radicales qu’il faudra mettre en œuvre sur les plans juridiques, éthiques, théologiques.

Honte, gratitude, détermination : Dans un communiqué conjoint, Mgr de Moulins-Beaufort et sœur Véronique Margron reconnaissent que les résultats du rapport de la Ciase sont « extrêmement lourds » et « montrent une réalité effroyable ». Concernant les victimes, « rien ne peut justifier qu’elles n’aient pas été entendues, crues, soutenues, ni que la plupart des coupables n’aient pas été signalés et jugés ».

« Une conviction s’est imposée au fil des mois : les victimes détiennent un savoir unique sur les violences sexuelles et elles seules pouvaient nous y faire accéder pour qu’il puisse être restitué. C’est par conséquent leur parole qui sert de fil directeur au rapport de la commission. » [Jean-Marc SAUVE, dans sa présentation du rapport final]

DES CHIFFRES ACCABLANTS

216 000 victimes mineures ont subi des violences sexuelles de la part de clercs au sein de l’Eglise catholique en France depuis les année 50.
Parmi ces 216 000 personnes (toujours en vie), 32% ont subi des viols.

Ce résultat de l’enquête en population générale commandée à l’IFO et l’Inserm par la CIASE, monte à 330.000 personnes si l’on inclut les faits commis par des laïcs tels que des animateurs de chorale ou des encadrants de jeunes.

« Les abus commis par des clercs et des religieux concernent massivement des enfants de sexe masculin, des garçons, qui représentent près de 80 % des victimes, avec une concentration entre 10 et 13 ans. La part des filles étant de 20 % et répartie de manière plus égale entre tranches d’âge. » [Jean-Marc SAUVE, dans sa présentation du rapport final]

-> ici le détail des chiffres avec l’aimable accord du journal LA CROIX 

AU REGARD DE LA DEMOGRAPHIE LOCALE

> 216 000 à 330 000 victimes si l’on inclut les faits commis par des laïcs
> Population ville de Nîmes 150?672 habitants (2015)
> Population Nîmes Agglo 257 987 habitants (2018)
> Population du Gard 745?756 habitants (2019)

B. DELICHERE, service diocésain de la communication