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Le dimanche après Pâques est le Dimanche de la Divine Miséricorde. C’est Saint Jean Paul II qui institua cette fête en 2000, le jour de la canonisation de Sainte Faustine. Le Christ lui avait dit « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».
Qu’est-ce que la miséricorde ?
La miséricorde est une attitude caractéristique de Dieu qui peut le définir tout entier : comme le disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, « Il n’est qu’amour et miséricorde« .
La miséricorde est révélatrice du soin dont le Père entoure ses enfants : Dieu écoute avec attention ce qui monte du cœur de l’homme ce qui provoque en Lui une attention quasi-maternelle. L’homme peut alors accepter de voir la misère, la pauvreté, l’étroitesse de sa vie. Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu lui-même vient combler nos manques et restaurer notre humanité pour nous orienter vers une vie plus donnée.
En latin Miseri veut dire « les pauvres » et Cor, « le coeur ». Miseri-cor, c’est le cœur vers les pauvres. La miséricorde consiste à avoir le cœur qui bat pour les pauvres. Quoi de plus beau, de plus chaleureux, de plus courageux ! Le mot miséricorde, dit saint Thomas d’Aquin, signifie un cœur rendu misérable par la misère d’autrui. La miséricorde, c’est la compassion pour toutes les formes de souffrances ; c’est la patience bienveillante devant la lenteur de la conversion ; c’est le pardon généreux envers qui se reprend ; c’est le coeur qui s’ouvre devant la misère du prochain.
Ce cœur sensible à la misère ne se réduit pas à des sentiments à de l’émotion. Ce cœur est une attitude de toute la personne, un engagement de la volonté, à la fois une disposition de l’âme et une manière d’agir. Il pousse à vouloir faire cesser la misère du prochain comme on le ferait pour la sienne.
La miséricorde n’est pas une posture humaine, même relookée. C’est l’être intime de Dieu, son cœur de Père, sa bienveillance envers les hommes et le monde, son attribut ultime, l’expression la plus haute de sa justice. La miséricorde, telle que l’Écriture Sainte nous la dévoile, c’est Dieu saisi aux entrailles par ma détresse qui vient à mon secours et me délivre.
La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son coeur à l’espérance d’être aimé pour toujours.
Pour aller plus loin
Consulter cette page complète de la CEF sur le Dimanche de la Divine Miséricorde
Découvrez ce site aussi très riche (les fondements scripturaires, de très nombreuses citations, le Sacrement de Réconciliation, le devoir du pardon, de nombreuses prières… de quoi méditer) : Confiance en la Miséricorde Divine
Qui est sœur Faustine ?
Apôtre de la miséricorde divine, la jeune religieuse polonaise a été canonisée en 2000 par Jean-Paul II. Quel est son itinéraire spirituel ?
Lire ici un article publié par la paroisse Saint Laurent en Châtaigneraie
Dire le chapelet de la Miséricorde Divine ?
Cette prière est un don de Dieu insigne pour nos temps. Le Seigneur Jésus l’a dictée à Sœur Faustine au couvent des Sœurs à Vilnus (Wilno), les 13 et 14 septembre 1935.
Lire ici l’article de Croire et La Croix
Qu’est ce que la neuvaine de la Miséricorde ?
Jésus confia à sainte Faustine une neuvaine à faire pour se préparer au Dimanche après Pâques, le dimanche de la Miséricorde divine.
Lire ici l’article de Croire et La Croix