
Inauguration des travaux de restauration de l’Eglise de St Nazaire
celebration
Consécration d’un autel comme de nos vies
Ce samedi matin, 9 septembre, nous sommes heureux d’entourer notre évêque pour la belle messe de consécration de l’autel de l’église paroissiale rénovée. Merci à la Mairie de St Nazaire, aux artisans, aux bénévoles et nombreux paroissiens qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour que l’église soit belle, propre et accueillante.
Consacrer un autel… qu’est-ce à dire ? Le Cérémonial des évêques nous éclaire : « L’autel où le sacrifice de la croix est rendu présent sous les signes sacramentels, est aussi la table du Seigneur à laquelle, dans la messe, le peuple de Dieu est invité à participer ; il est aussi le centre de l’action de grâce qui s’accomplit pleinement par l’eucharistie. » (§ 918). Ainsi l’autel n’est pas une ”table de cuisine” sur laquelle nous posons nos papiers, nos clés, nos lunettes… Ni un accoudoir
autour duquel nous discutons de la pluie et du beau temps… L’espace liturgique dans lequel se trouve l’autel est réservé à la célébration. Le chœur dans lequel est
installé l’autel est un lieu séparé de la nef pour signifier la dimension sacrée du mystère de Dieu qui nous ouvre un avenir radieux en sa présence. Quand nous nous approchons de l’autel, nous le saluons avec respect puisqu’il a reçu une Onction sainte. Il manifeste la Présence du Christ à son Peuple.
Que cette consécration nous rappelle la nôtre, celle de notre Baptême, de notre Confirmation. Nous appartenons au Christ en tout ce que nous faisons.
Honorons toujours cette présence mystérieuse que nous portons… par les comportements de nos vies.
Père Luc Mellet, curé de l’ensemble paroissial de Bagnols sur Cèze
Préparation des reliques et reliquaires pour la consécration de l’Autel de l’église de St Nazaire.
Il s’agit de reliques authentifiées le 14 février 1793, de St Amand, Abbé de Lérins et de St Irénée, Martyr.
Dédicace d’un autel
L’autel, où le sacrifice de la croix est rendu sous les signes sacramentels, est aussi la table du Seigneur, à laquelle, dans la messe, le peuple de Dieu est invité à participer ; il est aussi le centre de l’action de grâce qui s’accomplit pleinement par l’eucharistie.
Il est de coutume d’enfermer dans la cassette qui contient les reliques, un parchemin où il soit fait mention du jour, du mois et de l’année de la dédicace de l’autel, du nom de l’évêque célébrant, du titre de l’église, ainsi que des noms des martyrs ou des saints dont les reliques sont déposées sous l’autel.
Après le rite d’entrée, l’évêque bénit l’eau pour asperger le peuple en signe de pénitence et en souvenir du baptême.
Suite à la déposition des reliques et l’onction de l’autel, le saint-chrême est répandu au milieu de l’autel et aux quatre angles. De même, on place sur l’autel, au centre et aux quatre angles des amas de grains d’encens mêlés à de la cire. L’évêque met l’encens dans le brûle-parfum. Il met le feu aux grains d’encens déposés sur l’autel.
Après l’encensement, on recouvre l’autel d’une nappe et on dispose les chandeliers avec les cierges qui sont requis pour célébrer la messe.
Enfin, on fait alors l’illumination festive : en signe de joie, on allume toutes les lampes, les bougies et les cierges autour de l’autel.