«Çà fait quoi d’être confirmé(e) ?»

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celebration

Contributeur : Service diocésain de la communication | «Çà fait quoi d’être confirmé(e) ?»

« C’est le début ! C’est le début de quelque chose. J’ai été baptisé il y a plus de cinquante ans et c’est un nouveau départ ! »… « C’est une grande joie. Et donc du coup là je suis parti pour une « grosse » éternité ! » … « Ah. C’est une belle cérémonie. Je suis très content… Et moi je suis sa grand-mère et je suis très fière de mon petit-fils ! »… « C’est une fierté ! »… « Ça fortifie, je crois que c’est le mot : on se sent marqué du Christ ! » … « Une bonne équipe d’accompagnants. J’ai eu beaucoup de chance sur ce chemin vers le Christ et j’espère que ça va continuer ! » … « Je suis contente, tellement contente : MERCI ! »« Cela fait longtemps que j’attendais et on y est. La préparation a été intense, au bout de deux ans c’est un soulagement ! »« Je crois que cela va m’apporter une grande paix et une réponse à beaucoup de questions ; et après ce sera un grand chemin, en fait, donc c’est le début… »« C’est une étape de franchie, un nouveau départ et ça fait beaucoup de bien ! »« C’est la poursuite du chemin. On a été mis sur le chemin de Jésus déjà par le baptême et là maintenant on suit sa voie et on le trace ! »« La dame qui me fait le catéchisme m’avait dit que tant qu’on n’avait pas les trois piliers (le baptême, la communion, la confirmation) on était comme un peu bancal, pas stable… et là, du coup, je me sens vraiment stable ! »« Cela signifie que dans mon cœur il y a un engagement que je prends, moi, vis-à-vis du Seigneur, pas dans l’autre sens. Je lui dis vraiment Oui. Je vais essayer ensuite de faire au mieux, mais c’était très important pour moi, très symbolique de dire Oui ! » (1)

Françoise Kizlik (Responsable du service diocésain du catéchuménat) 
> regarder l’album photos

C’est avec l’huile parfumée que Monseigneur Robert Wattebled a marqué le front de quatorze confirmands adultes dimanche 2 mai 2021 en l’église St Charles, à Nîmes.
Il s’agissait de Pauline, Graziella, Jonnhy, David, Surya, Romain et Catherine qui ont été baptisés cette année à Pâques ; mais également : Pierre, Vanessa, Sébastien, Jean Baptiste, Djamila déjà baptisés, tout comme Guylène et Jolan qui ont également reçu ce jour-là leur première communion.
Nés à une vie nouvelle par leur baptême, fortifiés par le sacrement de confirmation et ayant communié au Pain de la Vie éternelle, souhaitons leur « bonne route » à la suite du Christ et soyons-leur unis par notre prière et notre accueil fraternel au sein de nos communautés.
Sans oublier les 30 autres adultes qui se préparent eux aussi à la confirmation et qui seront confirmés prochainement, à Uzès, Nimes ou au Vigan et avec la seconde célébration diocésaine qui se déroulera samedi 26 juin à Vergèze.

 

Mgr Robert Wattebled (aux catéchumènes, dans son homélie) (1)
> Textes du jour 2 mai 2021 – dimanche, 5ème Semaine du Temps Pascal — Année B

Je vous propose de revenir un peu sur ce qu’on a entendu dans la première lecture. Celle des Actes des apôtres, pace que c’est une situation facile à imaginer et à comprendre. Saul était surement connu, peut-être pas de tout le monde à Jérusalem, mais il devait être connu de tous les pratiquants très fidèles de la religion. Il avait étudié sur place et puis il devait être connu parce qu’il était plein de zèle, plein d’ardeur pour défendre la religion qu’il avait reçue de ses pairs. Il devait être connu comme celui, comme un de ceux, qui ne pouvait pas supporter les disciples de Jésus qu’on appelait pas encore chrétiens. Il ne pouvait pas supporter ce que l’on disait de Jésus dans ces cercles-là. Pour lui c’était des blasphèmes. Il avait été présent, si l’on en croit les actes des apôtres au moment où Etienne avait été lapidé et c’est lui qui gardait les vêtements.
Alors, qu’en un certain temps après, alors qu’il avait été envoyé en mission pour ramener de Damas des chrétiens et pour les faire passer en jugement. Alors quand il revient sans ramener de chrétien à faire passer en jugement et en cherchant à se joindre aux disciples, le livre des Actes des apôtres nous dit : « Tous ont peur de lui ».
Et c’est compréhensible.
Et c’est Barnabé, selon le texte, qui va le prendre avec lui. Il va sans doute l’écouter, le comprendre un peu, un peu mieux ; et il va le présenter aux apôtres. On pourrait dire, toute proportion gardée, que Barnabé a été un peu « le parrain » ou « l’accompagnateur » de Saul. En tout cas il s’est porté garant de lui et de sa sincérité. Et cela a fait tomber la peur que l’on avait.
Il me semble que ce petit épisode, bien compréhensible, toute proportion gardée bien sûr, ressemble un peu au parcours des catéchumènes ou des « recommençants » comme on dit.
Bien sûr vous n’avez pas été persécuteurs des chrétiens et on a pas eu peur de vous ! MAIS votre parcours est tellement particulier ; tellement original. Quand je lis vos lettres, forcément, il n’y en a pas deux qui se ressemblent. Un peu comme le parcours de Saul n’était pas du tout le même que celui des premiers apôtres…
Votre parcours à vous, il est particulier, original. Et il serait important en toute discrétion et en tout respect, bien sûr, de pouvoir partager quelque chose des richesses que vous avez découvertes dans l’évangile, dans la personne de Jésus, bien sûr, dans la vie de l’Eglise aussi. Il serait important de pouvoir le partager avec ceux qui sont chrétiens depuis plus longtemps. Ceux et celles, on pourrait dire, qui ont reçu l’évangile un peu comme un héritage et qui ont eu à le prendre à leur compte, personnellement.
Ce serait certainement une richesse pour notre vie chrétienne personnelle, comme pour la vie de nos paroisses, de nos communautés, de nos mouvements. Il semble que nous avons et nous aurons peut-être toujours davantage dans les années qui viennent, à découvrir nous qui sommes chrétiens depuis longtemps, baptisés depuis longtemps, nous avons à découvrir que les catéchumènes, les « recommençants », ont vraiment quelque chose d’original à partager avec nous, comme nous avons quelque chose à partager avec eux de ce que nous trouvons dans l’évangile… dans notre rapport à la personne de Jésus… dans notre vie au sein de l’Eglise.
Parce que nous sommes les uns et les autres des sarments de cette vigne unique dont parle Jésus, ou plutôt de cette vigne qu’il dit être Lui-même, à la Gloire de son Père. « Demeurez-en moi comme moi en vous, dit-il ». Nous n’aurons jamais fini de découvrir et d’approfondir ce mystère-là. Comment demeurer personnellement et ensemble en Jésus comme Lui demeure en nous ? La 1ère lettre de st Jean (c’était la deuxième lecture), nous disait voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous puisqu’il nous a donné part à son Esprit. C’est l’esprit de Jésus qui ne cesse de nous être offert, qui nous est proposé, qui nous est donné. C’est lui qui l’unité, la communion, entre tous les disciples de Jésus aux parcours si divers, si particuliers, si originaux. C’est lui l’Esprit du Seigneur qui guidait déjà Barnabé, qui guidait Saul, qui guidait d’autres apôtres, qui guidait la communauté chrétienne. C’est lui qui les apprenait à aimer en actes et en vérité, comme il veut nous apprendre nous-mêmes à aimer en actes et en vérité. AMEN

 

(1) Merci à Laure Vidal (son Radio Ecclésia) et Hubert Emmery (photos) pour leur collaboration
Extraits à retrouver sur Radio Ecclésia dans l’émission « Au cœur du Diocèse » et en podcast, à partir du mercredi 12 mai 2021