Synthèse diocésaine sur le « Synode sur la synodalité de l’Eglise »

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eglise

Contributeur : Services | Service diocésain de la Communication

L’Assemblée diocésaine

« Synode sur la synodalité de l’Eglise »

Le Pape François a voulu mettre toute l’Eglise en Synode… C’est-à-dire l’orienter tout entière vers un « marcher ensemble ». Quelques semaines après avoir accueilli notre nouvel évêque, nous nous sommes mis en situation de synode, en situation de pouvoir marcher ensemble… Et en ce 2 avril 2022, nous étions officiellement 153 inscrits ! 153… c’est le nombre de poissons dans le filet des Apôtres lors de la pêche miraculeuse après la résurrection de Jésus (en fait, nous étions environ 180).

Parmi les questions, il y avait celle appelée « la question fondamentale » : En quoi avons-nous déjà fait, ou faisons-nous, l’expérience de la synodalité de l’Eglise ?

Et nous avons posé des constats :

  • Les mutations culturelles considérables
  • L’individualisme
  • Le fait que notre « discours » chrétien classique ne parle plus beaucoup…

Au cœur de ces constats, nous avons gardé cette conviction : l’Evangile garde toute sa pertinence humainement et spirituellement… il trouve à faire écho…

D’ailleurs, celles et ceux qui ont participé à cette démarche ont parlé

  • De leur joie à se retrouver
  • De leur joie à s’écouter
  • De leur joie à aller dans le même sens
  • De leur joie à constater que nos paroisses et leur vie sont plurielles
  • De leur joie à faire rayonner l’amour
  • De leur joie à vivre la réconciliation
  • De leur joie à s’enrichir de la différence de l’autre ou des autres.

Avez-vous compté ? Il y a 7 joies… Et s’il n’y en avait eu que 6 ? Nous serions alors dans la situation des noces de Cana où il y avait 6 jarres… vides ! Mais non, Jésus veut que notre joie soit parfaite !

La joie donc ! malgré les difficultés…

  • Le manque de volonté…
  • Le manque de jeunes…
  • Nos différences de conviction… de sensibilité…
  • Nos différentes visions de l’Eglise et de ses priorités…

Voilà le contexte dans lequel nous faisons l’expérience de la synodalité… Cette expérience-là entre en écho avec nos expériences personnelles et les nourrit… elle nous apporte vie…

Nous voulons aller de l’avant… Nous voici invités à développer

  • La fraternité
  • L’amour du prochain
  • La joie de la rencontre
  • La joie de l’écoute
  • La joie de nos diversités
  • Le désir de chacun de faire rayonner l’amour du Christ…

Ne l’oublions pas, disait l’une des contributions à cette démarche synodale, « l’Eglise est fondée sur le Baptême ».

Alors, Baptisés, nous voulons marcher ensemble ! Mais, disait un autre participant : « marcher… pour aller où ? »

Pour orienter notre marche, humblement, vers la conversion pastorale de notre Eglise diocésaine, en priorisant l’Evangile dans notre vie et la vie de l’Eglise…

Pour orienter notre marche, humblement, vers ce que le Pape François appelle les « périphéries de l’existence »… Là, en effet, nous y rencontrons tant de personnes assoiffées de vie et de sens.

Je suis témoin d’une interrogation : « que restera-t-il de cette démarche ? » Pour répondre à cette interrogation, j’ai été heureux de lire dans un communiqué de presse du dicastère romain pour le Synode : « Beaucoup souhaitent que le cheminement commencé au niveau local se poursuive, afin que la communauté ecclésiale puisse rendre de plus en plus tangible la synodalité comme dimension constitutive de l’Eglise ». Cela doit nous mettre le cœur en joie et nous aider à sortir des préoccupations qui se sont fait connaître au travers de nos diverses contributions…

Ainsi, pour conclure, inspiré par les 3 pontifes qui sont nos contemporains :

  • « N’ayez pas peur »
  • de vivre la « joie de la foi »,
  • cette joie nous vient de la « joie de l’Evangile ».

Jean-Claude Rodriguez
Vicaire général

 

LA SYNTHESE DIOCESAINE

Quelques précisions que voici :

L’équipe « pilote » était composée de 5 personnes : Alain NOVEL (Adjoint au Directeur de l’Enseignement catholique pour la pastorale) ; Chantal CLEMENT (consacrée – ancien responsable du Pôle Annonce de la foi) ; Colette et Bertrand (diacre) VIALLA de SOLEYROL ; Jean-Claude RODRIGUEZ (vicaire général).

La méthode : toutes les contributions sont arrivées à l’adresse e-mail dédiée à la démarche synodale. Quelques-unes sont arrivées par courrier postal… Les 5 personnes de « l’équipe pilote » ont eu connaissance de toutes les contributions. Chacun a donc pu les lire et les étudier en totalité. D’autant que nous devions tous porter notre attention sur les réponses regardant la « question fondamentale ».

Nous nous sommes répartis les 10 questions. Chacun d’entre nous avons donc synthétisé les contributions de 2 questions (parmi les 10). Cela nous a permis de couvrir les 10 questions sans alourdir notre travail personnel. Nous avons relu ensemble toutes les synthèses… Nous les avons amandées… puisque chaque membre de « l’équipe pilote » connaissait le contenu de toutes les contributions.

« Préoccupations » :  On a bien ressenti à la lecture des contributions que des « préoccupations et attentes » se faisaient jour quant à la vie « paroissiale » …

Mais, ne l’oublions pas, la démarche proposée par le Pape François concerne l’Eglise catholique, c’est-à-dire universelle… Il faut peut-être (probablement) essayer de regarder un peu plus loin que simplement le pas de porte de notre église paroissiale… Il faudra donc, avec les curés, poursuivre ce travail synodal et aborder ces différentes questions dans la lumière, la force et la joie de l’Esprit-Saint.

Les prêtres. Des remarques ont été faites à propos des prêtres…

Certaines contributions ont souligné la diversité et la surcharge des tâches des prêtres et portent le souci d’un meilleur équilibre de la vie des prêtres.

D’autres remarques, parfois plus « critiques », traduisent une souffrance dans la vie paroissiale. Cherchons les moyens pour en guérir. Ces remarques ne sont pas unanimes.

Là encore, dans la lumière, la force et la joie de l’Esprit-Saint aidons nous les uns les autres à redécouvrir ce que signifie « porter ensemble la mission » au nom de notre baptême, au nom de notre sacerdoce, au nom de notre manière différente et complémentaire d’être « Disciples-missionnaires »…

Le Synode des jeunes du diocèse de Nîmes… Les contributions reçues ont peu évoqué  le synode des jeunes du Gard… ce n’est pas si vieux et cela peut donner matière à réflexion, d’autant que certaines « orientations » de ce synode rejoignent  des réflexions du synode sur la synodalité de l’Eglise… il serait regrettable de l’oublier totalement… (Vous trouverez ici quelques rappels).

1 – COMPAGNONS de VOYAGE

Sans en avoir conscience, dès que nous nous rassemblons dans des églises ou des lieux extérieurs, nous marchons ensemble. Nous avons cependant peu de vie en diocèse ; « marcher ensemble » est plutôt ressenti dans les groupes restreints : les discussions y sont libres, fraternelles ; les décisions sont prises de façon collégiale. Nous avons alors le sentiment d’être partie intégrante de l’Eglise.

Au contraire, en paroisse, il est difficile de faire communauté : nous nous connaissons sans nous connaître réellement, il n’y a pas de vrais échanges d’un groupe à l’autre. A quelques exceptions, nous pensons que les communautés sont repliées sur elles-mêmes.

Quand nous parlons de notre Eglise, de qui parle-t-on : l’institution ? le clergé ? nous tous ?

L’image spontanée qu’on se fait de l’Eglise : des catholiques pratiquants, en majorité des personnes âgées, issus de familles chrétiennes. Pourtant, nous devons avoir une vision large de l’Eglise, qui n’est pas un groupe d’élite (« ne sommes-nous pas tous pécheurs ?»), mais aussi composée de ses « marges ». En rappelant le Concile Vatican II :  l’Eglise, c’est la communauté des baptisés. Nous ne devons pas oublier également que beaucoup ne sont pas catholiques, mais partagent les valeurs chrétiennes, et sont intéressés par l’Evangile.

Nous avons noté que certaines personnes sont éloignées de l’Eglise : les paroissiens âgés, les personnes malades, seules, les membres des communautés des petits villages, les parents des enfants catéchisés, les jeunes et les enfants catéchisés, les familles monoparentales, les personnes qui demandent un sacrement mais qu’on ne voit pas en paroisse, les personnes en quête de sens, les personnes qui ne viennent que pour les grandes fêtes. Nous pensons que certaines personnes sont vraiment laissées en marge (avec pour certains l’impossibilité d’accéder aux sacrements) : les homosexuels, les divorcés remariés, les gens marginalisés et les personnes avec un handicap (« on s’en occupe, mais sont-elles des membres à part entière ? »), les prisonniers, les déçus de l’Eglise.

Pour retrouver la dimension collective du Peuple de Dieu, il nous faut marcher avec l’autre à côté, non pas devant ni derrière, et passer de « compagnons de voyage » à « frères et sœurs dans le Christ ».

Pour faire communauté, nous devons mieux accueillir dans nos églises, notamment les nouveaux arrivants, organiser des moments conviviaux, festifs, et des rencontres inter générations sur des thèmes précis (le sens de la vie, le couple, les sujets d’actualité…), organiser des animations où les enfants et les jeunes participent. Au plan spirituel, nous avons besoin de célébrer des actions communes pendant les temps forts, des temps d’échange pour approfondir la lecture de la Bible, plus de temps de prières communes (temps de prière, d’adoration. Nous avons besoin de connaître également les initiatives chrétiennes existantes, par des témoignages à la fin des messes. Nous pensons, par nos visites, nos services de covoiturage, créer un lien plus fort avec les personnes isolées et malades.

Nous sommes attentifs à être disciples missionnaires dans nos quartiers, créer des lieux d’échanges en périphérie, et des équipes de quartier, pour écouter, leur venir en aide, en témoignant ainsi du Christ.

Enfin, nous souhaitons ouvrir nos groupes à d’autres doyennés pour élargir les idées et mutualiser les démarches, et ne pas travailler uniquement en diocèse, mais en région, pour favoriser le partage d’expériences.

Rappel : Synode des jeunes du diocèse de Nîmes

Tout au long du synode, les jeunes gardois ont appelé de leurs vœux une Eglise ouverte à tous, où chacun serait accueilli tel qu’il est, qui favoriserait le dialogue entre les personnes, qui donnerait la place à chacun et qui n’ignorerait pas les sujets sensibles de la vie et de la société. La possibilité d’aborder des sujets tabous,

l’interreligieux ont été des sujets particulièrement discutés par les jeunes.

Pour mettre en œuvre cette orientation, des propositions concrètes sont suggérées par les jeunes réunis en Assemblée Synodale :

  • Créer des groupes de discussion ou inviter les groupes existants à ouvrir les débats sur les sujets tabous que sont la discrimination, la haine, la radicalisation, l’orientation sexuelle.
  • Proposer une rencontre interreligieuse avec une articulation de temps ludiques, de temps d’enseignement et de temps d’échanges.

2 – L’ECOUTE

Nous pensons que la qualité de l’écoute bienveillante, patiente, active, fait jaillir la parole vraie. Le fait d’écouter les uns et les autres, sur leur histoire, leur parcours de vie peut nous aider à mieux accueillir notre semblable. Nous avons beaucoup à apprendre de ceux qui se disent « non-croyants ».

Entre nous, dans nos équipes, mouvements, nous avons la joie de nous écouter mutuellement, de parler sans contrainte sur des faits parfois intimes.

Mais nous constatons un manque de communication entre les différents groupes, mouvements et services, et parfois un manque d’écoute entre laïcs eux-mêmes … ce qui nécessite une formation à la synodalité !

Ceux d’entre nous, investis dans certaines missions, sont un pont entre le monde et la paroisse.

Par les différents mouvements et services, nous sommes à l’écoute de la souffrance (des personnes âgées, malades, des familles en deuil, des personnes en précarité…) …

Il nous a paru aussi important de développer une meilleure disponibilité du prêtre, pour lui permettre d’être à l’écoute des personnes qu’il rencontre dans son activité pastorale. De même les communautés religieuses sont ouvertes à l’accueil pour des personnes qui ont des interrogations.

Cependant, nous constatons que beaucoup de laïcs ne se sentent pas écoutés dans l’Eglise, plus particulièrement les femmes ; de manière plus générale les personnes qui ne sont pas écoutées sont celles qui sont éloignées de l’Eglise, « avec qui nous ne marchons pas ensemble » (voir Thème 1 « Compagnons de voyage »).

Notre écoute peut être inhibée par le pouvoir, l’orgueil, l’égoïsme, nos idées trop déterminées que nous refusons de changer, les préjugés, l’impatience. Nous constatons que l’écoute prend du temps et que nos rythmes de vie intense ne la favorisent pas.

A contrario, la bienveillance, la charité, l’ouverture d’esprit, l’absence de jugement, facilitent l’écoute. Ainsi que savoir se taire pour laisser la parole à l’autre, être en vérité avec soi-même.

Il nous faut donc prévoir des lieux d’accueil dans les églises, et développer des lieux d’écoute bienveillante, pour accompagner les personnes selon leur propre rythme dans la foi, leur tempérament et leurs envies.

Nous avons également relevé qu’il était important d’être attentif aux différentes manières d’écouter Jésus, d’entrer dans son regard qui ne juge pas, mais accueille.

Rappel : Synode des jeunes du diocèse de Nîmes

Cette ouverture, les jeunes gardois veulent aussi la voir à l’action, dans un accueil chaleureux, dans des activités partagées, dans une convivialité concrète, dans l’attention aux plus faibles autour d’eux. C’est assez facilement qu’ils imaginent des actions locales et qu’ils se voient les élargir aux différentes générations qui les entourent.

Que nos communautés proposent et vivent des temps conviviaux où les différentes générations puissent se rencontrer et partager. Qu’elles aient aussi le souci du plus petit, du plus faible, du plus isolé. Qu’elles mettent les pauvres au centre de leur cheminement.

Pour mettre en œuvre cette orientation, des propositions concrètes sont suggérées par les jeunes réunis en Assemblée Synodale :

  • Solidarité : Cuisiner avec les personnes dans le besoin et partager le repas et du temps ensemble avec des activités, en lien avec les associations existantes le cas échéant.
  • Convivialité : Proposer des apéritifs ou des repas partagés après les messes dominicales avec des temps d’activités en commun (sport, jeux, débat …). Ce serait le moyen d’accueillir les nouveaux paroissiens, une manière de vivre avec les prêtres des temps moins formels et enfin l’occasion d’inviter des personnes qui ne fréquentent pas forcément les milieux chrétiens.

3 – PRENDRE LA PAROLE

Pour prendre la parole, nous devons commencer par faire silence et écouter, faire preuve d’attention et de disponibilité. Nous devons prendre le temps, nous arrêter, regarder, saisir ce qu’il se passe… C’est la qualité de notre écoute qui fera jaillir une parole vraie… surtout si nous voulons parler avec courage, liberté, vérité et charité.

Nous constatons que prendre la parole face à une « personne de pouvoir » n’est pas chose aisée. Le pouvoir, en effet, empêche l’écoute, il tait la parole, il ferme les oreilles. Nous devons apprendre à écouter.

La plupart du temps, ceux qui prennent la parole font partie d’une élite qui sait parler et se faire entendre, qui a été formée pour cela, qui est habilitée à prendre la parole.

Nous sommes appelés à témoigner de notre foi, à la dire, à l’exprimer, tout en respectant l’autre dans ses propres convictions. Or il n’est pas facile de dire quelque chose, de parler de notre foi, quand on ne se connaît pas. Il nous faut réapprendre à parler de notre foi dans une société où l’image de l’Eglise est dégradée… une société qui lui est devenue hostile.

Nous sommes invités à participer aux travaux des Conseils de pastorale ou pour les Affaires économiques ou encore à l’Équipe d’animation pastorale mais, sommes-nous écoutés, sommes-nous entendus ? La parole des laïcs apparaît comme peu reprise pour orienter les choix pastoraux. La « Parole-Christ » semble être le monopole des clercs et pour des laïcs, prendre la parole, apparaît comme une « mission impossible ». Serait-ce à dire que le catholicisme n’a pas déverrouillé l’accès à la parole ? Il faut aussi penser à « féminiser » la parole…

Prendre la parole ou donner la parole… pour dire quoi ? Pour informer… pour solliciter… pour donner son avis… Pour dire que Dieu nous aime…

Mais, l’enfant, la personne malade ou handicapée, la personne âgée, la personne nouvellement arrivée dans notre communauté, la personne marginale, la personne timide… Qui lui donnera la parole ? Hélas, d’une part, on s’habitue à se taire et d’autre part, n’ayons pas peur de poser la question : l’Église, est-elle assoiffée de la parole que Dieu lui adresse par ces petits ?

Pourtant les « Mouvements d’Église » laissent place à la parole de chacun, à l’écoute bienveillante. Ils sont un lieu où l’on apprend à parler sans crainte.

Deux points d’attention :

?         ce qui peut faire barrage : le vocabulaire de l’Église et donc le manque de vocabulaire pour la personne qui prend la parole ; la peur de l’autre, la peur d’être jugé.

?         où va notre parole ? Elle se perd, si elle n’est pas mise en œuvre… Notre parole doit rejaillir dans nos engagements…

Prendre la parole nous renvoie, enfin, au rapport avec les médias. Qui parle au nom de la communauté chrétienne ? Comment ces personnes-là sont-elles choisies ?

4 – CÉLÉBRATION

Nous constatons que des progrès sensibles ont été accomplis au fil du temps : place des laïcs dans la préparation et l’animation des messes, des célébrations d’obsèques.

Nous soulignons qu’on n’est pas chrétien tout seul, que nous sommes portés par les autres : la notion de communauté est essentielle pour vivre sa foi. L’importance de l’accueil des nouveaux, jeunes ou moins jeunes est plusieurs fois soulignée ainsi que le désir de se parler à la sortie des célébrations pour mieux se connaître, et vivre des relations plus fraternelles.

Les laïcs assument des responsabilités d’ordre liturgique comme des « services rendus ». Ont-ils toujours conscience, d’assumer ainsi leur vocation sacerdotale de baptisés pour la sanctification du monde ? La question reste posée.

De nombreuses remontées concernent la forme de nos liturgies :

Pour certains, elle est une nourriture essentielle, pour d’autres, elle ne parle pas. Le langage liturgique n’est, semble-t-il, guère adapté aux personnes participant de façon plus occasionnelle à nos assemblées. Nous souhaiterions des célébrations plus joyeuses, plus vivantes, plus chaleureuses…. Signes d’une Eglise « ouverte ».

C’est un langage qui s’adresse aux fidèles convaincus… Permet-il de dire la foi de manière compréhensible et d’exprimer la joie du peuple de Dieu dans la rencontre avec son Seigneur, le bonheur de se retrouver entre frères pour prier ? Qu’est-ce qu’une Parole qui n’est pas comprise ou mal comprise ? L’emploi du latin laisse dubitatifs des chrétiens …

Il y a urgence à apprendre à communiquer la beauté et la profondeur de l’amour du Christ car c’est bien là que réside ce qui est sacré, pour les chrétiens. Nous notons aussi l’importance du silence dans la liturgie, dans nos vies et dans nos cœurs, pour retrouver la voix du Seigneur.

La prière universelle préparée et lue par un plus grand nombre de fidèles doit être vraiment universelle et traduire « les joies et les espoirs, les tristesses, et les angoisses » du monde, pas uniquement de l’Eglise et faire mention des réalités locales, qu’elles soient ecclésiales ou humaines. C’est aussi cette déconnexion entre le contenu de la messe et nos vies qui éloigne certains fidèles.

Enfin, en milieu rural, plus particulièrement, nous soulignons l’importance d’être plus attentifs à ceux qui ne peuvent se déplacer. Nous pensons aussi qu’il est nécessaire de maintenir les églises ouvertes dans les villages pour témoigner de la vie chrétienne communautaire.

Rappel : Synode des jeunes du diocèse de Nîmes

Les jeunes veulent comprendre le déroulement, les symboles, les gestes de la messe pour pouvoir la vivre en vérité.

  • Les efforts possibles en faveur d’une pédagogie de la messe seront à favoriser, sans stigmatiser ceux qui, à tous âges, auraient des questions, des doutes, des zones d’ombre.

Tout au long de ce Synode, nous nous sommes mis à l’écoute de la Parole de Dieu, nous nous sommes laissé guider par l’Esprit Saint, nous avons prié les uns avec les autres et les uns pour les autres, notamment avec la prière du synode. Cette vie de prière n’est pas finie !

  • Que nos communautés veillent à proposer à chacun des temps de prière pour vivre des moments de cœur à cœur avec notre Père, de joie et de louange, d’écoute de Son appel pour chacune de nos vies.

5 – PARTAGER LA RESPONSABILITÉ DANS NOTRE MISSION COMMUNE

Le soutien de la communauté : Depuis l’exhortation apostolique du pape François, « La joie de l’Evangile » en 2013, nous prenons de plus en plus conscience que nous sommes tous appelés à être disciples-missionnaires. Nous avons besoin d’une vie communautaire fraternelle, marquée par des temps forts et des liens de proximité, pour nous soutenir, concrètement et spirituellement, prier les uns pour les autres et pour la mission. Pour cela, il est nécessaire de donner plus la parole à ceux qui s’engagent, dans l’Eglise et dans la société, de mieux reconnaître leur rôle, et de faire mieux connaître la diversité des missions et des talents.

Le discernement des choix missionnaires : Nous constatons que la figure du prêtre (ou de l’évêque) est souvent perçue comme étant figée dans une posture d’autorité, détenant tous les pouvoirs et véritable « seul maître à bord ». C’est un obstacle majeur à l’exercice d’une réelle co-responsabilité dans le discernement missionnaire. Les laïcs ne se sentent pas consultés avant les prises de décisions et les découvrent bien souvent « après coup », et ce, même quand elles engagent la vie de la communauté toute entière.

Il nous apparaît essentiel de mieux faire connaître et surtout de mieux faire vivre les instances de conseil, de discernement et de décision existantes, tant au plan paroissial que diocésain (E.A.P., conseil pastoral de paroisse, conseil épiscopal, etc …). Nous souhaitons que leur composition soit plus représentative de la diversité de nos communautés et plus proche de leurs réalités et que les femmes en particulier, soient beaucoup plus présentes dans les sphères décisionnelles de notre Eglise.  Nous souhaitons également que les membres de ces instances soient renouvelés régulièrement afin d’impliquer toujours plus de laïcs dans les choix missionnaires et de consolider nos communautés. Afin que le discernement soit de plus en plus collégial, nous sommes convaincus que les modalités de ces instances doivent être réinventées, abandonnant le fonctionnement vertical-descendant pour aller vers plus de participation et une meilleure utilisation de l’intelligence collective.

Plus généralement, et pour aller vers une meilleure co-responsabilité prêtres/laïcs, nous proposons également que les prêtres puissent être « libérés » de certaines tâches pouvant être très bien assumées par des laïcs, individuellement ou collectivement. Cela permettrait aux prêtres de renforcer certains domaines de leur mission pour lesquels ils manquent aujourd’hui de temps, et aux communautés de vivre une vraie responsabilité partagée. Il paraît important que dans cette optique, les prêtres, dès le séminaire et tout au long de leurs ministères, soient formés à la délégation. Le Code de Droit canonique ne mériterait-il pas un toilettage quant au rôle des uns et des autres ?

Rappel : Synode des jeunes du diocèse de Nîmes

Dans le parcours de foi des jeunes, le rôle et la personnalité de leurs accompagnateurs est déterminant. Les jeunes attendent une cohérence entre ce qui est dit, enseigné, prêché et ce qui est vécu, montré, mis en œuvre. Ils attendent un discours fiable, solide, ambitieux et dans le même temps une attention personnelle, encourageante, miséricordieuse.

  • Les prêtres et animateurs auront à cœur de percevoir ces enjeux divers pour accompagner au mieux chacun des jeunes afin qu’ils se sentent aimés de Dieu et compris par l’église.

6 – LE DIALOGUE DANS L’ÉGLISE ET LA SOCIÉTÉ

Le dialogue dans notre Église : Nous avons besoin de nous rencontrer, d’échanger, de parler entre membres de notre Eglise et nous manquons d’espaces pour cela. Aujourd’hui, ce besoin est surtout comblé dans les petits groupes existants. A cette échelle réduite, un vrai dialogue personnel est possible, avec bienveillance et écoute. La parole est libre, sans jugement, chacun peut se sentir accepté, malgré les différentes sensibilités.

Cependant, de manière plus générale, le dialogue nous semble difficile en Eglise. La posture d’autorité majoritairement perçu chez les clercs est vécue comme un frein au véritable dialogue, qui nécessite une parité, un équilibre, une reconnaissance « d’égal à égal ». Certains laïcs ne se sentent pas « habilités » à une prise de parole, et ne se sentent pas écoutés quand ils s’y risquent. Cette situation prive de fait l’Eglise d’un grand nombre d’idées, d’initiatives, d’avis qui ne s’expriment pas, faute d’espace pour le faire, et de prise en compte par la hiérarchie.

Nous souhaitons pouvoir vivre des temps de rencontres et d’échanges fraternels pendant et autour de la messe dominicale, pour que ce rendez-vous central de la vie des chrétiens devienne toujours plus celui où se construit et se conforte concrètement et profondément la communauté.

Nous souhaitons que se créent ou se développent dans nos paroisses et nos mouvements des temps de partage et de dialogue ouverts à tous, dans lesquels une écoute bienveillante, un accueil de toutes les diversités, une capacité au débat, consolident notre vie fraternelle et rendent audibles toutes les prises de parole. A ce titre, les rencontres synodales ont été très appréciées.

Nous souhaitons également qu’une attention toute particulière soit portée aux nouveaux arrivants dans nos communautés.

Le dialogue avec les autres Églises : Même si des progrès ont été accomplis, le dialogue œcuménique reste trop faible et souvent réduit à la seule semaine de l’unité. Nous avons besoin d’inventer de nouveaux lieux et temps pour se découvrir vraiment frères dans le Christ.

Le dialogue avec la société : Nous constatons que le discours de notre Eglise est souvent perçu comme trop doctrinal et centré sur des questions éthiques sur lesquelles la société ne dispose plus, ni du vocabulaire, ni des fondamentaux qui permettraient un dialogue authentique. Ce dialogue est possible à un niveau plus personnel, dans l’existant de nos réseaux de relations proches, quand il peut être un véritable « marcher avec ».

Nous souhaitons que notre dialogue avec la société se fonde sur notre capacité à reconnaître l’Esprit déjà à l’œuvre dans le monde. Pour cela, nous souhaitons que notre relation à la société soit une relation d’écoute, de bienveillance, d’accueil, d’investissement commun en matière de fraternité et de solidarité.  Nous souhaitons également pouvoir nous former afin de faire dialoguer intelligemment raison et foi dans un esprit d’accueil et d’ouverture, ce qui contribuera à développer à tous les niveaux de l’Eglise un langage clair, enraciné, respectueux et audible par tous.

Il faut aussi accepter d’apprendre de la part des jeunes : leur enthousiasme, le souci de l’écologie, leur sens de la justice et de la fraternité.

Le dialogue interreligieux : Il y a nécessité de se situer comme actifs dans le dialogue interreligieux (Juifs, Musulmans, Bouddhistes, etc…), afin qu’en comprenant mieux la religion de l’autre nous nous enrichissions mutuellement. L’esprit des moines martyrs de Tibhirine peut nous y aider.

Rappel : Synode des jeunes du diocèse de Nîmes

Des jeunes impliqués en pastorale

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7 – L’OECUMENISME

Nos relations œcuméniques, notamment avec les Eglises protestantes se caractérisent par un respect mutuel, une bonne entente. Cela est d’autant plus remarquable que ce diocèse a été marqué historiquement par l’opposition et les conflits entre confessions chrétiennes.

L’œcuménisme est parfois vécu au sein même des familles et relations familiales (couple mixte).

Des temps de célébrations communes nous réunissent, notamment pendant la semaine de l’Unité, mais également lors de rencontres autour de la « Lumière de Bethléem », ou de rencontres plus ponctuelles, comme « l’Office de la Croix du Vendredi Saint », « l’œcuménisme dans le pré » (avec les vacanciers) …

Nous nous retrouvons autour de la Parole, par des rencontres, d’Etude Biblique communes, l’organisation d’expositions autour de la Bible. Nous pouvons aussi « conter » ensemble la Bible, à travers l’Association « Chacun, chacune raconte ».

Certaines de nos ensembles paroissiaux ont des liens plus proches avec les sœurs du Monastère de Solan, les frères orthodoxes de Skite Sainte Foy…ainsi qu’avec la communauté Anglicane.

Nous œuvrons ensemble dans des actions de solidarité et d’entraide.

Ce chemin partagé est source de richesse et par notre attachement commun à l’Evangile, nous permet de réaliser des actions que nous n’aurions pas pu accomplir seul, comme par exemple l’accueil de familles de réfugiés.

Par leur accueil de la Parole, les rencontres avec les protestants nous bousculent dans nos habitudes. De leur côté, nos frères orthodoxes ont un sens et un respect du sacré qui interroge.

Une personne témoigne : « Je suis revenue à mes racines protestantes grâce aux réunions CVX, car cela a stimulé et vivifié ma recherche de Dieu en toutes choses y compris dans la Torah et le Nouveau Testament »

Cependant des difficultés subsistent : nous devons rompre la méfiance issue du passé, avec ses préjugés et l’esprit de caste. Peu se sentent concernés par le dialogue œcuménique, et nous rencontrons des difficultés à les convaincre, alors que nous aurions beaucoup à apprendre les uns des autres.

Nous partageons déjà beaucoup de choses, mais il nous parait nécessaire de développer encore plus nos rencontres ; de créer des moments conviviaux pour mieux apprendre à se connaître, d’accueillir les actions qui fonctionnent bien pour l’annonce de l’Evangile et de prévoir une organisation conjointe avec nos frères protestants et orthodoxes, de former des groupes de prière œcuménique.

Fréquenter occasionnellement des liturgies dans des rites différents nous permettrait d’améliorer la connaissance réciproque.

Et face aux difficultés actuelles, organiser des rencontres pour mieux vivre l’Espérance chrétienne.

8 – AUTORITÉ ET PARTICIPATION

La façon dont s’exerce l’autorité dans l’Eglise entraîne, dans la plupart des contributions, incompréhension et insatisfaction.

  • Le sacerdoce commun du peuple de Dieu a du mal à s’exercer.
  • L’autorité n’est pas perçue comme un service pour faire grandir chacun et l’ensemble de la communauté.
  • Pour beaucoup, il s’agit plus d’autoritarisme que d’autorité au sens évangélique, qui est perçu dans la pratique des ministres du Christ.

Nous souhaitons :

  • Une plus grande liberté dans les missions confiées aux laïcs.
  • Une écoute, une réflexion commune et un accueil plus généreux des propositions ou réflexions communes émanant des laïcs.
  • Que les laïcs soient encouragés dans leurs responsabilités et que les Equipes soient renouvelées régulièrement. Ceci évitant de glisser du « service » à la « possession du service » empêchant l’action de l’Esprit-Saint.
  • Que les « Conseils » ne soient pas seulement consultatifs, mais aussi délibératifs.
  • Etant de règle la recherche d’une unanimité par le dialogue, comme aux origines, ainsi qu’au Concile Vatican II.
  • Restant toujours sauve la possibilité, pour le ministre ordonné de ne pas suivre une majorité s’il y voit un enjeu de fidélité à la « doctrine de la foi ».

Nous souhaitons encore :

  • Que le charisme des femmes soit reconnu. Cela doit-il aller jusqu’au « diaconat des femmes » ?
  • Que l’autorité soit vécue de manière moins verticale.
  • Que l’Eglise n’épouse pas le fonctionnement de la société civile ne lui permettant pas d’être « signe de contradiction » au nom de l’Evangile.
  • Que les Evêques fassent attention à leur manière d’exercer l’autorité… Ils peuvent induire des attitudes négatives chez les prêtres… l’Eglise apparaît alors comme une « pyramide ».

Nous souhaitons enfin :

  • La redécouverte de l’autorité comme service, au sein de l’Eglise… L’Eglise a-t-elle besoin d’une aide extérieure pour se former à ce « service » et ainsi faire correspondre toujours mieux sa gouvernance aux exigences évangéliques ?

9 – DISCERNER ET DÉCIDER

Nous nous posons une question : quelles procédures, quelles méthodologies devrions-nous mettre en œuvre pour mener à bien les discernements et décisions dont notre Église a besoin ? N’y a-t-il pas urgence à réformer nos méthodes de discernement et de décision devant le constat que les décisions sont prises verticalement et que les compétences des laïcs ne sont pas suffisamment utilisées ?

Nous proposons une méthode :

  • Aussi simple que cela puisse paraître, pour discerner et décider il est nécessaire, dans un premier temps, de nous mettre à l’écoute de ce que nous dit l’Esprit-Saint.
  • Dans un second temps, il est nécessaire de consulter : écouter ce que dit l’autre…
  • Le troisième temps sera le temps des délibérations. Il y faudra de l’humilité…
  • Le quatrième temps, celui des décisions (collégiales).

En effet, il ne faut pas avoir peur de nous consulter, nous les fidèles, de nous informer, de nous ouvrir la possibilité de faire des suggestions. Des progrès considérables ont été constatés depuis plus de 50 ans grâce à la constitution de nombreuses équipes où notre parole est, tout à la fois, libre et collégiale… équipes dont, parfois, les prêtres sont devenus « les conseillers ».

10 – SE FORMER À LA SYNODALITÉ

Tout d’abord, soulignons que ce temps synodal a favorisé des moments de rencontres appréciés. Chacun a pu découvrir les engagements divers de participants, en paroisses, dans les services et mouvements.

Les constatations appellent une évolution dans la formation commune des évêques, des prêtres et des laïcs.

Dans les établissements d’enseignement, les propositions de la Congrégation pour l’éducation à former à la relationalité sont prises au sérieux et produiront des fruits.

Pour combattre le cléricalisme, exercer toute autorité comme un réel service d’évangélisation, il faut s’exercer au service.

Nous avons besoin d’écouter l’Esprit-Saint, de discerner, mais ensemble.

Nous soulignons l’importance de ne pas tout attendre du prêtre, mais pour chaque baptisé de se former, de lire, de se nourrir pour vivre sa foi au quotidien (lien vie et foi). Cependant, de quels outils de formation disposons-nous ? Il ne s’agit pas de tout changer, mais de prendre le temps de la réflexion en s’appuyant sur la charité, la bienveillance.

Nous n’avons pas besoin d’un discours moralisateur, mais d’écouter la Parole de Dieu, de transformer ensemble nos pratiques, d’offrir cette Parole au monde.

« L’urgence, c’est de se frotter à l’Evangile ! »

Nous voulons poursuivre le chemin synodal initié par le Saint-Père François

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diocèse de Nîmes
Synode sur la Synodalité 2021 – 2023
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STATISTIQUES

 

Peu d’éléments chiffrés
(l’annexe C « Identification du groupe et synthèse », n’ayant pas toujours été complétée)

 

859 Personnes ont participé à cette démarche synodale
104 Equipes synodales se sont rencontrées pour cette démarche synodale

 

Parmi les 104 synthèses de ces équipes synodales
4 Contributions personnelles
25 Synthèses de Mouvements ou Services (diocésains et en paroisses)
72 Synthèses d’Ensembles paroissiaux ou paroisses

(dont 3 synthèses ont eu lieu pendant les messes dominicales)

1 Synthèse de jeunes en aumônerie
2 Synthèses d’enfants du catéchisme

 

(Selon les informations chiffrées indiquées dans les synthèses)
Sur 34 équipes synodales, représentant 251 personnes
169 Femmes
82 Hommes
Sur 13 équipes synodales, représentant 79 personnes
65 Retraités
14 Actifs

 

(Selon les informations chiffrées indiquées dans les synthèses)
31 Prêtres, diacres, communautés religieuses et fraternités ont participé aux

consultations synodales

Sur 51 équipes synodales
372 Paroissiens « investis dans les services paroissiaux et diocésains »
12 Paroissiens « non investis »
17 « peu ou pas pratiquants »
 

 

 

 

 

(Selon les informations chiffrées indiquées dans les synthèses)
3 Equipes ont mentionné la présence de membres de confession chrétienne

(3 protestants et un couple mixte)

1 Equipe synodale de 17 personnes a réuni paroissiens et membres de la communauté protestante
  Secteurs professionnels cités
  Agriculture-Viticulture-Hôtellerie-Industriel-Santé-Social-Administratif- Enseignement-Journalistique-Artiste peintre

 

Les différentes synthèses ont fait ressortir
41 choix pour L’interrogation fondamentale
18 choix pour Compagnons de voyage
23 choix pour L’Ecoute
17 choix pour Prendre la parole
12 choix pour Célébration
14 choix pour Partager la responsabilité dans notre mission commune
15 choix pour Le dialogue dans l’Eglise et la Société
12 choix pour L’œcuménisme
16 choix pour L’autorité et participation
10 choix pour Discerner et décider
4 choix pour Se former à la synodalité