« Le Baptême dans l’Esprit »: une expérience fondatrice

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Contributeur : Mouvements | Groupes de Prière & du Renouveau

« Documents Episcopat n° 4 – 2018

publié par le secrétariat général de la Conférence des évêques de France »

Le « Baptême ou effusion de l’Esprit » constitue véritablement le cœur du Renouveau; il en est « l’âme » selon les paroles du Cardinal Suenens. On estime que cette grâce a touché plus de six cents millions de chrétiens et quelque cent vingt millions de catholiques: comment ne pas prendre la mesure d’une telle expérience qui, aujourd’hui, marque durablement la vie des personnes et des Eglises?

Le baptême dans l’Esprit, à la fois tout à fait conforme à la grande tradition biblique et en même temps pas du tout prévu dans nos schémas pastoraux, n’est-il pas une invitation à redonner enfin le pouvoir à Dieu?

Petite précision terminologique: l’expression « baptême dans l’Esprit » n’a pas été inventée par le Renouveau charismatique, ni par le mouvement pentecôtiste qui l’a précédé. Elle vient de Jésus lui-même qui, avant de monter au ciel, a dit aux apôtres: « Jean a bien donné le baptême d’eau, mais, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici quelques jours » … et c’est ce qui est arrivé dix jours plus tard avec la Pentecôte.

Que se passe-t-il quand une personne demande ou reçoit le baptême dans l’Esprit Saint? pour décrire ce qui constitue une expérience spirituelle transformante, on souligne volontiers deux mouvements complémentaires qui se passent dans l’âme: d’une part l’expérience de l’amour de Dieu reçu gratuitement, vécu, accueilli; et d’autre part l’engagement de notre volonté, la remise de notre vie entre les mains du Seigneur: « Seigneur, je sais que tu m’aimes et, rempli de cet amour, je te donne ma vie pour que tu la conduises! » Il s’agit donc à la fois d’une « passivité » parce que l’amour de Dieu est premier, mais aussi d’une réalité de l’engagement, d’un OUI donné. C’est tout à la fois l’expérience de l’amour de Dieu et la réponse à cet amour gratuit.

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