Rassemblement 2019 au Foyer de Charité Marthe Robin à Sufferchoix

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rencontre

Contributeur : Mouvements | Mouvement chrétien des retraités

Du lundi 30 septembre au mercredi 2 octobre, vingt-et-un membres du MRC 30, provenant d’Alès, Nîmes et essentiellement du Gard rhodanien, se sont retrouvés pour une récollection au Foyer de Charité de Sufferchoix, tout près de Lambesc (13).

Après un déplacement en car, arrivée à Sufferchoix à midi pour le repas. L’après-midi, à 15 heures, présentation par Marie-Antoinette, l’une des laïcs membres des Foyers de Charité en général et de celui de Sufferchoix en particulier. Le premier Foyer est né à Château de Galaure (Drôme) le 10 février 1936 de la grâce d’une rencontre entre Marthe Robin et l’abbé Finet. Les Foyers sont des communautés de baptisés qui, avec l’accompagnement d’un prêtre et la Vierge Marie pour Mère, se consacrent à l’annonce de l’Evangile, organisant et animant des retraites et accueillant des groupes ou des personnes individuelles en quête de trouver ou retrouver un sens à leur vie ou plus simplement de se former. Trois mots les qualifient Lumière, Charité et Amour.

Le Foyer de Sufferchoix comptait à l’origine 14 membres (un prêtre et treize laïcs). Il se trouve à 5 km de Lambesc, sur un plateau rocheux au milieu des pinèdes et des garrigues.

On trouve actuellement 25 Foyers en France mais le mouvement s’est internationalisé, particulièrement vivant en Asie et en Afrique.

Marie-Antoinette poursuit son intervention par un montage dvd sur Marthe Robin, réalisé par les Foyers eux-mêmes.Ce montage nous permet d’entrer plus profondément dans la spiritualité de Marthe Robin, il est émaillé de nombreuses citations de Marthe Robin et de témoignages de ceux qui ont vécu avec elle ou qui, plus simplement, l’ont rencontré une fois dans leur vie. Parmi les phrases prononcées par Marthe Robin, celle-ci est très significative :« Je n’ai qu’un désir, aimer et faire aimer le bon Dieu »

Née en 1902 dans une famille d’agriculteurs de la Drôme à Châteauneuf-de-Galaure, Marthe Robin a toujours eu une santé fragile mais en 1918 sa santé se dégrade brusquement. On lui détecte une encéphalite et cette maladie ne va jamais la quitter. Ne quittant pratiquement plus son lit ou son fauteuil, Marthe va se battre cependant autant qu’elle peut. Sa vie change en 1928 lors de la venue de deux Pères Capucins. Elle décide de transformer sa maladie en lui donnant un sens et s’abandonne totalement à Dieu : « le sommet de l’amour, écrit-elle, c’est de tout donner ». A la demande du Père Faure, curé de Châteauneuf-de-Galaure, elle commence à rédiger son journal. Peu après, elle reçoit les stigmates de la Passion et plonge de plus en plus vers le mysticisme. Mais la rencontre décisive a lieu en 1936 : le Père Faure demande l’aide d’un abbé particulièrement dynamique, le Père Finet. La rencontre entre Marthe Robin et le Père Finet est à l’origine de la fondation du premier Foyer de Charité. Toujours gaie malgré les nombreuses épreuves qui ne l’ont pas épargnée et les douleurs qui ne la quittent pas, Marthe reçoit dans sa chambre de nombreux visiteurs et tous sortent bouleversés et transformés par ces visites. Ne se nourrissant que d’une hostie reçue une fois par semaine, Marthe Robin revit chaque semaine à partir du jeudi soir les épreuves de la Passion.Comme elle aime à le répéter : « Chaque communion est une transformation » ou encore « Jésus me dit : Je viens en toi pour t’améliorer ». Elle vit aussi en permanence avec la Vierge Marie qu’elle appelle « Maman » ou « ma Mère Chérie ». Au seuil de la mort, elle dit : « Je continuerai ma mission de faire aimer l’amour. » Elle meurt à 79 ans le 6 février 1981. Le pape François l’a déclarée « Vénérable ».

Cette première journée, riche en émotions et en enseignement, s’achève à 18 heures par la messe, précédée des vêpres.

Le lendemain, mardi 1er octobre, c’est l’expérience du silence. Celui-ci commence après le petit déjeuner et doit s’achever au moment du repas du soir. Les participants obtiennent cependant trois dérogations : afin de pouvoirs intervenir lors des deux causeries du Père Lombard, l’une à 9 heures 30 et l’autre à 15 heures 30 et pour la messe célébrée cette fois à 11 heures. Par contre le repas de midi va se faire dans un silence absolu.

Arrivé la veille, le Père Lombard a été sollicité pour intervenir sur le bonheur. Il propose d’intervenir le matin sur le bonheur proprement humain, avec comme sous-titre « le bonheur, il est où le bonheur ? », réservant pour l’après-midi la vision biblique du bonheur.

Pour nous introduire dans le thème de sa première causerie, le Père Lombard pose une question : « Quand nous disons bonheur, que voulons-nous dire ? » et fait lecture d’une poésie de Sainte Thérèse intitulée « Ma joie ». « Cela tombe bien, dit-il, puisqu’aujourd’hui nous fêtons Sainte Thérèse. Evoquant les faux bonheurs des années 1970, il en vient à cette première conclusion : « Le bonheur n’est donc pas dans un lieu précis, il est nulle part, il est toujours à faire, il dépend de chacun de nous de le chercher, non pas, ici ou là, mais en soi. » Le bonheur est donc avant tout être en relation, c’est découvrir, apprécier la relation humaine que l’on a avec les autres.Cette introduction terminée, Pierre Lombard en vient au cœur de sa première causerie, déclinée en deux  ou trois parties :

  1. Comment le bonheur se manifeste-t-il dans le don de la Vie ?

Pierre Lombard invite les participants à un petit moment d’échanges autour de : « Que direz-vous à cette question : le bonheur, c’est quoi pour moi ? ». Les propositions fusent et Pierre Lombard se propose de les reprendre et de les creuser dans sa deuxième partie.

  • Y a-t-il plusieurs formes de bonheur ?

En schématisant, on pourrait définir trois degrés dans le bonheur.

Le premier consiste tout simplement en l’accumulation de petits bonheurs. Autant de petites choses qui nous comblent de joie, comme par exemple la rencontre avec des amis, le plaisir que l’on éprouve à la lecture d’un livre, un bon repas, une partie de cartes, une visite qui vient combler un moment affectif ou culturel, etc. Même s’ils sont fugaces et parfois futiles, il faut savoir prendre ces petits moments mais il ne faut pas se limiter à cela.

D’autres moments de bonheur sont plus intenses et plus durables. Pierre Lombard cite par exemple, la joie d’un jeune couple qui attend un enfant ou de grands parents qui accueillent dans leur maison leurs petits-enfants, la joie de retrouvailles ou fêtes en famille, l’amorce d’un dialogue difficile à renouer, la joie d’une liberté retrouvée, etc. Il est encore plus important de se rappeler ces grands moments. Pierre Lombard évoque ici des souvenirs personnels.

Enfin, quelques grands moments de bonheur, particulièrement rares donc précieux, jalonnent notre vie. Pierre Lombard nous invite à nous souvenir de ceux qui nous ont marqué : revoir des lieux, des visages, retrouver les sentiments d’alors et tourner ceux-ci en prières.

Si nous creusons encore plus, nous pouvons voir que là s’est jouée notre vie. Chacun a réalisé qu’il se passait quelque chose, comme une porte qui s’ouvre,  comme la découverte de ce que Dieu a déposé en moi de personnel. Pierre Lombard cite la lettre du Pape François sur l’Appel à la sainteté : « Nous avons à découvrir chacun et chacune notre route et ce n’est pas fini» et rappelle l’exemple de Saint François d’Assise, de l’Abbé Pierre ou de Mère Térésa.

Pierre Lombard termine cette première causerie par nous proposer trois pistes de réflexion pour aller plus loin :

  • Rappelez-vous les petits moments de bonheur qui sont les vôtres et présentez-les au Seigneur comme un bouquet aux milles couleurs
  • Faites mémoire des grands et profonds moments familiaux pour remercier ou demander pardon, pour les accueillir pleinement aujourd’hui
  • Présenter au Seigneur dans la prière ce qui vous habite en ce moment, que ce soit ombre ou lumière. Remettez-les à Dieu comme le faisait Sainte te Thérèse.

La seconde causerie, celle de l’après-midi a pour thème : « Y a-t-il un message biblique du bonheur ? »

Pierre Lombard distribue le poème sur la Joie de Sainte Thérèse de Lisieux, entrevu ce matin, et fait lecture du dernier paragraphe : « Longtemps encore je veux bien vivre, Seigneur, si c’est là ton désir. Dans le Ciel, je voudrais te suivre, si cela te faisait plaisir […] Que me font la mort ou la vie ? Jésus, ma joie, c’est de t’aimer. »

Lorsque l’on parle de bonheur dans la Bible, on pense tout naturellement au passage en Matthieu et Luc sur les Béatitudes mais on peut en trouver bien d’autres traces. Pierre Lombard propose donc un voyage dans la Parole de Dieu à partir de trois textes. D’abord les chapitres 1 et 2 du Livre de la Genèse. Dès le tout début de la Bible, il est fait mention du bonheur : en Genèse 1, verset 25, on peut lire : « Et Dieu vit que cela était bon » et un peu plus loin : « faisons l’Homme à notre image et à notre ressemblance ». Ou encore, en Genèse 1, verset 31 : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et trouva que tout cela était bon ».La question du respect de la création et du bien vivre en harmonie est donc posée au tout début de la Genèse : « Les hommes et les femmes vont-ils créer avec cette création une relation harmonieuse ? » Ce qui est au cœur, c’est donc la relation que l’Homme va établir avec tous les êtres, animales ou végétales, que Dieu a créé ? Une relation de puissance, de domination et de destruction ou au contraire, une relation d’échanges et de respect ?

Allons-nous entrer dans une volonté de relation, un dialogue respectueux ou dans une volonté de puissance ?  Ces mêmes questions se posent aujourd’hui avec les discussions autour de la PMA, alors que nous sommes en train de jouer à l’apprenti-sorcier.

Les Psaumes aussi nous invitent au bonheur. On y trouve tout : la joie, la louange, la tristesse, le désespoir, la bonté, des demandes, la recherche du pardon, la bonté, etc. Lorsque la Bible nous parle de la prière, elle commence par le bonheur. C’est même le premier mot du Psaume 1 qui parle des deux voies, celle de l’Homme juste et celle du méchant : « Heureux est l’Homme, celui-là, qui ne va pas au conseil des impies, ni dans la voie des égarés ne s’arrête, ni au banc des rieurs ne s’assieds, mais se plait dans la loi du Seigneur. ».

Pierre Lombard liste quelques versets de Psaumes autour du bonheur (traduction TOB) :

  • Ps 32 (31), v 1 et 2 : « Heureux l’Homme dont l’offense est enlevée et le péché couvert ! Heureux celui à qui le Seigneur ne compte pas la faute et dont l’esprit ne triche pas.»Ps 41 (40), v 1 et 2 : « Heureux celui qui pense au faible ! Au jour de malheur, le Seigneur le délivre, le Seigneur le garde vivant et heureux sur la terre. »
  • Ps 84 (83), v 5 et 6 : « Heureux les habitants de ta maison, ils te louent sans cesse ! Heureux, l’homme qui trouve chez toi sa force. »
  • Ps 92 (91), v 5 et 6 : « Car ton action me réjouit, Seigneur ! Devant les œuvres de tes mains, je crie de joie. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur, et insondables tes desseins. »
  • Ps 105, v 1 et 3 : « Célébrez le Seigneur, proclamez son nom […] Soyez fier de son saint nom et joyeux, vous qui cherchez le Seigneur. »
  • Ps 112, v 1 : « Heureux l’homme qui craint le Seigneur et qui aime ses commandements. »           
  • Ps 1476 (147-147), v 1 : « Qu’il est bon de chanter Dieu, qu’il est agréable de bien le louer ! »

On pourrait citer bien d’autres versets.

Restent les Evangiles. Pierre Lombard propose avant un nouvel échange sur ce qu’il vient de dire et à (re)lire l’Encyclique « Laudato si » du pape François. L’échange tourne beaucoup sur les questions liées à l’écologie, notamment le ramassage des sacs plastiques.

Pierre Lombard retient deux extraits d’Evangile qui parle de bonheur.

  1. D’abord en Luc, chapitre 11, les versets 27 et 28 sur le « vrai bonheur ».

C’est d’écouter et de suivre la Parole de Dieu. Jésus semble à première vue minimiser les liens biologiques qui lient sa mère mais en réalité sa réponse va à la source même de la vie, la relation avec Dieu.Jésus ne bloque pas le bonheur à une relation biologique, il honore sa Mère qu’il déclare « heureuse » car elle a écouté et vécu la Parole de Dieu. Il fait ici le plus bel éloge que l’on puisse faire à Marie.

  • Impossible de passer à côté de Matthieu, chapitre 5, les versets 1 à 12, le récit sur les « Béatitudes » (on trouve en Luc, chapitre 6, versets 20 à 26, un texte quasi similaire).

Pierre Lombard rappelle le plus récent commentaire (à ses yeux) de ce texte, écrit en 2018 par le pape François : l’Encyclique Gaudete et Exsultate. « Les Béatitudes, dit-il, sont la carte d’identité du Chrétien : là est le vrai bonheur ! Et pourtant ces phrases sont à contre-courant de ce que propose généralement la société. ». En Matthieu, le mot « Heureux » apparait neuf fois. Pierre Lombard en commente cinq. En conclusion, Pierre Lombard cite à nouveau l’Encyclique du pape François: « Je voudrais que la Vierge Marie couronne ces réflexions car elle a vécu toutes ces situations. Parler avec elle nous console, nous libère et nous sanctifie. » Il reprend aussi cette belle parole de Sainte Thérèse : « Il suffit de chuchoter le Je vous salue Marie ».

Dans la soirée de cette seconde journée, rencontre avec la Père Chapus : chaque groupe participant à la récollection se présente, disant quelles sont ses joies mais aussi ses difficultés. Le Père Chapus fixe les dates des récollections locales, comme chaque année, sur quatre sites :

Trescols :                              14 novembre

Quissac :                                 5 décembre

Bagnols sur Cèze :             28 novembre

Nîmes :                                 12 décembre

Il propose pour ces recollections le titre suivant : « VIVRE DANS L’ESPRIT » et en sous-titre « une lecture de la 4eme prière eucharistique ». L’idée est aussi retenue d’une récollection de carême au niveau diocésain. Si le lieu est fixé (La Maison diocésaine), la date exacte et le thème sont à préciser.

Mercredi 2 octobre, troisième et dernier jour de la récollection. Le Père André Chapus intervient sur le thème de la campagne du MRC 2019-2020 :« Choisis donc la vie ». Il se réjouit que cette annéele MCR national propose un livret unique et y voit un signe de renouvellement et de vie : « Nous sommes dans un mouvement qui se renouvelle dans sa vie, son travail d’équipe et son fonctionnement. » Reprenant, comme le Père Lombard la veille, le Psaume 1, il propose aux différentes équipes du MRC de le relire et de le méditer lors de leur première rencontre. Quel plus beau chemin que celui proposé par le psalmiste : « Heureux l’homme qui prend le chemin de Dieu.» ? La liberté, c’est de pouvoir choisir le bien. Nous sommes bien dans le thème de l’année : « Choisis donc la vie, choisis le bon côté. »…

Le Livret de l’Année est décliné en trois thèmes, avec pour chacun deux sous-parties (auquels s’ajoute une très brève quatrième partie – à peine deux pages -, l’envoi) :

  • Relire sa vie                                
  • Répondre à l’appel aujourd’hui
  • Accomplir sa vie

Relire l’histoire de notre vie

La première séance est consacrée à un temps de relecture de sa vie : savoir ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas pu ou pas voulu faire. Ne pas hésiter à remercier les personnes qui pour nous ont été à l’image du « bon Samaritain » et ne pas oublier non plus que nous aussi, nous avons parfois été des « bons Samaritains » pour les autres. Relire sa vie, c’est donner poids aux décisions prises, c’est réviser les valeurs qui ont donné lieu à nos actions.

La seconde séance est un approfondissement à travers un passage de la Parole de Dieu, ici, la vision de l’appel du prophète Amos.Ce sera l’occasion de redire ce qu’est (et ce que n’est pas) un prophète. A travers Amos (qui a vécu au 8e siècle av JC), on comprend mieux ce que le prophétisme. Le prophète, c’est celui qui rappelle sans cesse l’Alliance de Dieu et que Dieu n’a jamais rompu cette Alliance et exhorte les hommes à revenir vers Lui.Se (re)plonger dans les prophètes, c’est nous interroger sur notre propre histoire aujourd’hui. C’est chercher, en tant que retraités et baptisés, quelle est notre place aujourd’hui.

Répondre à l’appel aujourd’hui

La première séance doit nous aider à discerner quels sont nos appels, à savoir à quels appels je réponds aujourd’hui. Par exemple, pourquoi suis-je venu à cette récollection ? Qu’est-ce qui m’a motivé, poussé à venir ? Et en élargissant, pourquoi est-ce que je réponds à tel ou tel appel et pas à tel autre ? Répondre à un appel nous fait parfois prendre des risques. Quel est le sens de notre réponse ? Le Père Chapus rappelle la question posée à l’Abbé Pierre à un SDF, devenu le premier Compagnon d’Emmaüs : « Viens, j’ai besoin de toi. ». Il évoque aussi le très beau tableau du Caravage, la « Vocation de Saint Matthieu » (en l’église Saint Louis des Français, à Rome).

La seconde séance est aussi un approfondissement à travers un passage de la Parole de Dieu. Ici, l’histoire singulière de Jonas. Le Père Chapus nous invite à relire ce petit livre. Il nous raconte l’histoire de Jonas mais surtout en tire les leçons. On n’échappe pas à l’appel de Dieu, plein de miséricorde et de compassion.Le livre de Jonas est là pour nous dire qu’il faut être attentif aux appels de Dieu. Ce n’est pas toujours évident et il faut savoir les discerner. L’Eglise est là pour nous y aider et nous guider.

Accomplir sa vie

La première séance est là pour nous rappeler qu’accomplir sa vie, ce n’est pas achever.Retraité (e), notre vie n’est pas terminée, elle a toujours de la valeur et nous avons encore beaucoup à faire. La relecture de notre vie nous permet de découvrir les liens entre le déjà vécu et ce qui nous reste à vivre, le passé, le présent et l’avenir.Au lieu de ressasser le passé et d’imaginer l’avenir, commençons à vivre le présent. Le Père Chapus aime bien cette formule : « Vivons le présent, non pour entretenir les cendres mais pour attiser les braises. »

La seconde séance est évidemment un approfondissement à travers un passage de la Parole de Dieu. Ici, la présentation de Jésus au Temple et sa rencontre avec Anne et Syméon

Tous deux sont âgés et atteint la limite de leur vie mais tous deux ont le même désir, voir « le Salut d’Israël ». Par cette rencontre inattendue, tous deux ont atteint leur accomplissement, ce qui fait dire à Syméon : « Maintenant, O Maitre, c’est en paix, comme tu l’as dit, que tu peux reprendre ton serviteur, car mes yeux ont vu ton salut. » (Luc, 2, versets 29 et 30).

En conclusion, le Père Chapus souhaite que ce programme d’année apporte à tous un grand enrichissement. Il cite une dernière fois l’EncycliqueGaudete et Exultate, avec en finale : « Soyez Saints, choisissez la vie et vous serez heureux

La récollection s’achève à 11 heures par la messe et retour chez nous à 13 heures 30. Cette récollection a été un grand moment de rencontre et de découverte et tous les participants en sont sortis « grandis », un regret cependant que nous n’ayons pas été plus nombreux.

Le secrétaire du MCR 30 Jean-Marc Abadie